C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ey dans la Base des Partiels 

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[1] Et puis, pour aprandre scïence, Estudier me fit a Millans Ou j'ey demouré X ans. Et la je suis passé docteur, Lors mon pere et mon segnieur Me fit venir en ceste terre Pour conquerir et pour acquerre L'onneur de grant chivalerie (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 52).
[2] Grant joye au cueur me redonde, Chier amy, de voustre venue, Car bien moustrés a vou personne Le lieu dom vous estes venus, Car j'ey bien aultre foys cognus, Amy, tous vous predecesseurs. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 52).
[3] Harau ! qu'est ceste vision ? Je ne scey que ce peüst estre. Toutes foys j'ey pleyne la teste De illusions de ses crestïens. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 67).
[4] Vous festes bien voustre devoir, Et vraymant j'ey bom vouloir Que noustre loy soit maintenue ; Et celle loy qu'est survenue De ces crestïens, Qui sont gens qui ne vallent riens, Que l'on leur fasse ren˙er Ces cruxifit que adorer Vullient (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 73).
[5] Beau doulx fis que j'ey pourté En purté De saincte virginité Sen sentir douleur de mere, Vierge je t'ay enfanté Pour sancté Donner la [l]a [l. Donner a] humanité (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 90).
[6] J'ey de douleur le cueur estains. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 102).
[7] En Jhesus j'ey mon esperance Et de bom cueur luy crie merci, Et je veulx et vivre et mourir En la saincte foy katholique. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 114).
[8] J'ey tant de poyne et travaulx Que ne desire que sancté. Pourtant je suis tout dispousé De le servir toute ma vie, Mesque de ma grant maladie Je puisse avoir aligemant. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 136).
[9] Vous dictes bien, car, par ma foy, J'ey ou˙ dire que Sebastient, Qui estoit le plus sovraim Et plus amé de l'empereur Et a semmé ceste grant erreur, Y est cause de tout ce dommage (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 153).
[10] Mom chier frere, a dire vouer J'ey ou˙ parler bien avant Et suis dispousé vraymant Que a l'empereur nous alions, Et tout le cas luy expousons Pour y mectre pourvisiom. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 154).

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