C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de euz dans la Base des Partiels 

58 attestations 
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[1] Et passay par ung chastel nommé Ingleseberch ouquel on tenoit le hault maistre qui la saison devant avoit esté dégradé et demis de sa seignourie, et alay devers luy pour le visiter en sa misère, dont j'en euz grant pitié. (LANNOY, Voy. amb. P.H., p.1450, 45).
[2] J'euz deux andosses, deux georgetz, Lesquelz j'empoigne mieulx qu'augetz, Et puis m'en broue de l'ospité. (Gaut. Mart. A., c.1480-1500, 166).
[3] Et encore ay plus de doleur De Glasidas et de sa bande, Qui me touche tretant au cueur, Qu'onques je n'euz doleur si grande. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 484).
[4] Et quant j'euz congneu sa simplesse Respondent si fragillement, Je prins en moy grant hardïesse De rechasser bien brefvement, Et luy dis veritablement : (r)M'amye, jamais ne morrés, Car en joye eternellement A tousjours sans fin vous vivrés.» (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 83).
[5] MARCELLE. Estes vous Jehan ? Alez lëans Vous chauffer ung petit le doyt A nostre feu. ST JEHAN. Le temps le doit : Pieça n'euz si froit que je saiche. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 722).
[6] TOST VERSEE. (...) Se voulez, je vous conduyray Pour avoir amy promptement. LA FILLE. Promptement ! Par trop suis nyaise ; Je suis aussi rouge que plastre. Oncques je n'euz rien que mesaise. Sur mon cueur ay trop dure emplastre. (Mist. jeune fille L., c.1413-1445 [c.1530], 23).
[7] ADAM. (...) Tantost comme j'enn euz mangier, Et je recogneu mon pechier, Las, je vis bien que deceuz estoye, Et que m'estoye mys en male voye. Mon oultraige ay bien comparer : Helas, long temps a cien [en enfer] demeurer ! (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 139).
[8] JHESUCRIST. (...) Tous de paradis fure exilis Et pour ce moroent il chascum jours, Et ainsy que les ames partoent des corps Tout droit en enfert s'en aloent ; Et jamais remission heuz n'eussien, Se par moy n'eussien euz confort, Par ma passion et aussi par ma mort. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 144).
[9] Quant j'euz receu ses lettres je me ingéray de parler au Roy, et lui dis ces nouvelles en sa chambre où il estoit (LE FRUICTIER, Lament. C., 1409, 55).
[10] ...nous aviens un petit de mal en noz piéz dont aucun veullent dire que c'est la maladie des riches gens et nous disons que c'est de paine et de travail que nous avons euz. (Hist. Lille T., t.1, 1330-1500, 67).

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