C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de embatre dans la Base des Partiels 

6 attestations 
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[1] Hé! que tu es couhart et nice! Amander? Pourquoy? Pour le batre? Et qui se fust osé embatre De prandre ung des serviteurs Qui sert en l'ostel de Pluseurs? Oy, dea, oy! c'est bien dit, Gauthier. Sy hardy, barbe de former, De t'en dire pis de ton non! (Pouvre peuple H., c.1450-1492, 174).
[2] Je vous deffens a tous ensemble [aux cinq sens personnifiés] La male escole d'Iniquité, Car il y pert qui s'i assemble Temps, sens, purté, los, verité. N'est pas esbat la si embatre Qui durement ne se veult batre. (...) Jouez vous, mais sans male emprise; Se vo leçon est bien aprise, Le chancelier vous maistrisera, C'est Dieu qui vous glorifiera (Coeur sens M., a.1433, 77).
[3] Baucibus, avec nous venir Te faut, et avec nous combatre. Tu te sés bien es (ses biens es) [sés bien es] lieux embatre Et faire faire a grant planté Se que tu as en voulenté. (Jour Jug. R., c.1380-1400, 243).
[4] ...tout au contraire souveraine joye remplist leurs folz cueurs ou temps de leur grief et mortel dommage, c'est quant en la voye d'oiseuse se pevent embatre, en laquelle nul autre paradis ne presument leur estre propice, ne plus agreable, mais en ce chemin sont infinies à eulx les sentes de desvoiement (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. I, 1404, 25).
[5] ...on fait un engin de merrien, que on appelle mouton et est comme une maison faitte de merrien, qui est couverte de cuirs cuir[s] crus affin que feu n'y puisse prendre, et devant celle maison a un grant tref, lequel a le bout couver de fer, et le lieve l'en à chaienes et à cordes, par quoy ceulz, qui sont dedens la maison, pevent embatre le tref jusques aux murs, et le retrait on arriere, quan on veult, en maniere d'un moton, qui se recule quant il veult ferir, et pour ce est il appellez mouton. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. I, 1404, 231).
[6] Et a ceste propos, un commentateur sur Macrobes De Sompnio Scipionis declare gracieusement comment Plato en X. volumes que il fist de la chose publique voult par ceste voie embatre et mettre es cuers des hommes amour de justice pour laquele Dieu leur donne apres la mort vie beneuree. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 302).

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