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"Entendez moy, beau chiers cousins, J'ay [moi, le conte Aimery] entendu par voz voisins Que d'enffans estez moult chargez. Bon est que vous en deschargez, Si vous requier que un m'en donnez Et il sera bien assignez, Car tellement l'assineray Qu'a tousjours riche le feray." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 114). |
| [2]
"Chier sires, dist il [Raymon], donnez moy, Pres de la Fontaine de Soy, De boys, en roche ou en valee, Soit en prez ou en terre aree, Tant c'un cuir de cerf estendray..." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 136). |
| [3]
Chiere Dame de recouvrance, Donnez nous congié, s'il vous plait! (BOSCO, Jeu Neuch. M., c.1481-1503, 89). |
| [4]
...et, apprez lez bons jours donnez, le maistre d'ostel entama la matiere (Comte Artois S., c.1453-1467, 110). |
| [5]
- Sire, je vous requiers que vous me donnez ung don à ma revenue. Le roy lui octroye voulentiers et lui dist: - Beau cousin, tout ce que vous nous vouldrez demander, nous le vous accordons. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 239). |
| [6]
...le roy nous a commandé que nous vous facions mourir tost et hastivement, sur paine de noz vies. - Or ça, mes amis, dist elle, je vous prie que vous me donnez espace que je crie mercy à mon Createur des maulx que j'ay faiz. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 299). |
| [7]
- Donnez leur argent pour achecter, pour eulx et pour leurs hoirs, cinq cens livres de rente à chascune à par soy et aussi, à toutes les troys, IIIm.livres à partir ensemble. Et de tout cela, (...) en furent bien asseurees toutes les troys et assenees tant que à tousjours mais en furent riches. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 423). |
| [8]
Se vostre amour ne me donnez, vous ne me pouez faire content, ne jamais aprés ce jour ne me verrez. Car comme leal amant et serviteur inguerdonné, je m'en iray retraire en quelque desert, plourant illec aprés vous jusquez a la mort. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 163). |
| [9]
"...si scay bien que, aussi tost que vous serez en voustre païs, que voz parens et amis vous vouldront marier ; si vous ay de touz poins perdu a ceste foiz ! Et, certes, j'ay meilleur marché que de voustre espee me donnez par my le cueur que je seuffre ceste douleur qu'il me fauldra souffrir !" (Charles de Hongrie C., c.1495-1498, 95). |
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...car il seignoit du nes, des aureilles, de la bouche, des orions qu'il se estoiz donnez ; et aussi lui sailloit le sang des yeulx que a paine povoit il veoir a aller. (Charles de Hongrie C., c.1495-1498, 150). |
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Attestation de 