| [1]
Une chose qe moelt reconforte une bien fieble desheitez, si est qe homme preigne un chapon et l'en mette en une petite potte de terre, et celle potte est si forte estopee qe riens ne poet entrer ne issir ; et puis le pent homme en un autre vessel pleyn de eawe sur le fieu et le quit homme tantqe il soit plus qe quit ; et la suour qe vient si prent homme et le done a malade, et si est chose de grande sustenance. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 194). |
| [2]
...et faisoit porter trois bourdons, lesquels estoient gros et longs à merveille, et sur les dessusdits bourdons avoit lettres escrites, et qui disoient: "Qui a belle done, la garde bien." (Faits Lalaing K., c.1470, 209). |
| [3]
Je vous done pleyne poyssance De leur feyre copper leurs testes In après par derysion De celluy qui tiennet la foy (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 57). |
| [4]
Je vous promet sux vous sayntes mayns De vous contanter tresbien Et vous done pour fiance Ma persone et toux mes biens (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 59). |
| [5]
Menés le donc je vous em prie Et dites moy au carcerier Que s'i veult estre mon amy chier Que a mengier rien ne luy done (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 86). |
| [6]
Après sces tu qu'il te commande Que tu ne luy done rien a mangier Ne a boire sur poyne de l'emande Et confiscation de tous tes biens (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 87). |
| [7]
...Aussi de Perseus Sur Pegasus qui Meduse la done Monocula prenant le chief gorgone (LA VIGNE, Honn. dames H., c.1500, 90). |
| [8]
Certes, en un pecheur qui vraiement se repente, Diex est celuy seulement qui luy enlumine son courage, et luy done de sa coulpe et de son peché contriction, et de pardurable dampnacion luy fait remission (Songe verg. S., t.1, 1378, 82). |
| [9]
...ainsi que celluy qui est baptizé si reçoit la grace de Dieu et du Saint Espirit de Dieu seulement, ja soit ce que il y ait ministere du baptizant, lequel ne done mie la grace, mez Diex ; ainssi que le curé a sa cure de l'evesque, ja soit ce que i l'ait par la presentacion du patron. (Songe verg. S., t.1, 1378, 206). |
| [10]
ains avoit une aultre amye, qu'il faisoit appeller la riche Donerde, de laquelle avoit pluseurs enfans, et faisoit à celle riche done tenir si grand estat de mesnie, de hostel et d'atour que chascun s'en esmerveilloit, et plus en faisoit X foys que la royne sa propre femme (LE BEL, Chron. V.D., t.1, 1352-1358, 216). |
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Attestation de 