| [1]
Les autres personnes si sont qu'ilz sont de pensée si coye et si paisible et oyseuse que n'est occupation par dehors qu'elles puissent endurer, mais vivent et se delittent en regardant et remirant les oeuvres de Dieu (* *, 17). |
| [2]
D'autre part la mer estoit coye et seraine et ne bruyoit en façon nulle ne que fist ung estang. Les mouetes aussi commencerent a voler par dessus la marine, et d'autres si troctoient sur le sablon menu que beau les faisoit veoir. (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 108). |
| [3]
Ainsi le remenant de ceste nuyt fut coye et serie et tous et toutes se reposerent jusques à tant que il fut bien tart et haulte matinee. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 479). |
| [4]
La nuyt est assez bonne et coye : Je m'en puis bien, se croy, aler Avec mes freres consoler. Est ce mon mieulx ? Je croy que oÿ (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 946). |
| [5]
Et, toutesvoyes, est l'espine de paour de mesprendre et de componcion ou couraige de telle femme, qui ne s'en part ; et ce la fait tenir coye, rassise et en cremeur (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 654). |
| [6]
Prudence et Sobrece apprendront a la dame a avoir parler ordonné et sage eloquence, non pas mignote mais rassise, coye et assez basse (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 45). |
| [7]
Mais tu as pris le gouvernement par une autre voye, qui n'est pas selon Jehan ne la plus coye, c'est assavoir par rigeur et par materielles armes, et par l'oeuvre de l'espee, de laquelle mon Pere commanda a saint Pierre que ou feurie elle fust reboutee. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 292). |
| [8]
Ceste multiplicacion de biens aux marchans dessusdiz venoit par la dispensacion divine, pour ce que loyaument et sans fraude ilz forgeoient leur monnoye, et se gardoient des contrayres en menant vie coye. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 544). |
| [9]
Et quant Hulin l'oït, sur son archon s'appoye : Ung bien petit pensa, faisant magniere coye. (Huon Bordeaux B., c.1401-1450, 45). |
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Attestation de 