| [1]
Premiers ly saphyrs d'Orient qui est clers et fins, de coulour ynde com le fin ciel ; et chils est ly plus beaulz. (MANDEVILLE, Lap. M., c.1350-1390, 177). |
| [2]
Aprés y a des saphyrs que on nomme saphyrs de meir, qui sont lays et obscurs. Mais chils a une vertut que ly autre n'ont mie : car qui, de luy, touche prizons ou autres serres, quelconques soit, il defferme tantost. (MANDEVILLE, Lap. M., c.1350-1390, 178). |
| [3]
Beril est pure, blanche sy com crestal, mais elle n'est mie sy clere. Sy le troeve on en pluzeurs lieus. Mais chils qui vient de Ynde, che semble ayghe de meir com de oil. (MANDEVILLE, Lap. M., c.1350-1390, 183). |
| [4]
«Ahy ! dist Corbarans, pourquoy n'est chils pendus Qui tray la cité ? il fu bien durféus.» (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 164). |
| [5]
Entreus que chils parlemens se fist, s'eslarghirent et refroidirent li Franchois, et pluiseurs s'alèrent ombroyer desoubs les arbres et désarmer pour le cault, car bien cuydoyent avoir trieuwes ou paix (Hist. chron. Flandres K., t.1, 1342-1383, 288). |
| [6]
...chils qui sera ainsi traictiéz et trouvéz en teles reproches qu'il ne doie demourer au dit office, deboutéz en sera (Hist. dr. munic. E., t.2, 1330-1498, 123). |
| [7]
En jonece me vint chils flueves, Car s'en viellece m'euïst pris, J'euïsse esté trop dur apris. (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 49). |
| [8]
chils me dist dou roy Dessus dit l'affaire et l'arroi (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 58). |
| [9]
Et chils si bien y assena Qu'en l'ymage a dire riens n'a De proprieté ne d'assise (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 64). |
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Bien se doit uns coers resjoïr Qui en marche et en lieu sejourne Ou uns si biaus jours il ajourne Que chils estoit qui se fourmoit. (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 90). |
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Attestation de 