C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de chet dans la Base des Partiels 

10 attestations 
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[1] ...ilz prendent ung bon cheval et font sus monter l'escuier du mort ; et cilz escuiers fait le cheval sourre et recourre tant que il le recrandist, et quant li chevaulx est bien lassé et retréanst, il lavent au cheval la teste de bon fort vin pur, et tantost le cheval chet. (JEAN LE LONG, Voy. Bieul B., 1351, 284).
[2] Non pas entendemant humaim Qui de sa nature est tout plaim De non sçavoir et de ignorance, Pour ce n'y chet tel cognoissance Sen grace du Dieu souveraim. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 187).
[3] Il est vray, et la c'est fondee Ma raison que point ne deffault, Car de tant que l'omme est plus hault Et a plus grant bien evocqué, Quant il chet qu'il a delinqué, Sa pugnicion est plus griefve. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 767).
[4] De cela m'esbahis assez Que de mort doye estre aterré Sans plus pour avoir enterré Ung homme juste et innocent ; Quant il y en auroit ung cent, Il n'y chet pas tel amertume. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 793).
[5] ...nous devons considerer Qu'en plus grande parfection Chet plus grande devocion Pour parvenir de bien en mieulx. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 1066).
[6] Et la cause si est car toute chose qui yst de son attrempement naturel chet en maladie (S. GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 136).
[7] Le heaume luy osta le gentil chevalier, Le sanc et la cervele luy chet dessus l'erbier. (Galien D.B., c.1401-1500, 93).
[8] ...quant à l'article faisant mencion du sallaire du clercq du dict eschevinaige, par lequel le procureur de la dicte dame maintient que de une lettre il prend dix s., 12 s., 16 s. ou aultre sallaire desraisonnable et ainsy l'a confessé à le personne d'icelle dame, combien qu'il n'y chet de chacunne lettre selon l'anchien usaige et stille que deux s. (Hist. dr. munic. E., t.2, 1330-1498, 155).
[9] Juge doit savoir où recreance affiert à faire ; car recreance ne chet pas en chose jugée, ne en meurtre (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.2, 1437, 47).
[10] Dune autre aide (...) pour partie dune raencon acordée aus Angloiz de Saint-Sauveur-le-Viconte pour tenir paisible et en seurté le païz et subgès de Monseigneur (...) laquelle aide, par lordenance et assiete qui en fut faitte, se montoit IImIIIcXXXIIII frans, de quoy chet par lordenance de Monseigneur pour gens deglise, nobles et frans-tenans contenus en la dicte assiete, lesquielx Monseigneur a voulu et mandé par ses lettres estre tenuz en souffrance de ce en quoy il estoient assis (Compte Navarre I.P., 1367-1371, 29).

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