C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cartes dans la Base des Partiels 

9 attestations 
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[1] Il ont eu deux grosses pertes, Compris la journee des harans ; Mieulx leur vaulsist jouer es cartes Que d'eulx estre mis si avant. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 404).
[2] Et garde que la tu n'oblie Le jeu des cartes et des dez, Et que Dieu il soit vergondez, Juré, despité, maulgreyé Et souvent qu'il soit regnyé (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 7).
[3] Et afin que les princes ou officiers ne emblent les biens qui sunt communs, l'en doit faire que les pecunes soient bailliés presens tous les citoiens et que les rescrips ou instrumens ou cartes de ce soient mis par devers les fraternités et par devers les compaignies et les lignages. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 229).
[4] \à maistre Armant, paintre d'Avignon (...), pour ung grant mirouer, deux mirouers de mort, une pomme dorée, un autre grand mirouer, deux jeux de cartes et deux mirouers ardans (Comptes roi René A., t.1, 1451-1480, 198).
[5] ...une paire de cartes avec une bource de taffectas vermeil, prisé 3 escus (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 86).
[6] ...IIIcXX muys, XII stiers, II cartes, de vin de Beaune, prins ès garnisons du Roy et de la Royne (Comptes hôtel rois Fr. D.-A., 1380-1481, 134).
[7] Au religieulx qui fait la vaisselle d'albastre, florin I, pour une livre d'ivoire qu'il a achecté en Avignon pour le roy, I fo. \à luy, V florins troys gros, par commandement du roy, que ledit religieulx avoit mis pour émery, la garnison de deux cuillers en argent, pour la plombée d'un cadran qu'il a fait pour le roy, et autres choses, V fo III go. Pour ung jeu de cartes de Lyon, pour Hellène, II go. (Roi René vie L., 1360-1483, 375).
[8] Ou quel hostel il trouva ung appellé Mathé Barbier, qui, (...) l'assailli et jouer aux cartes pour passer la serée. Lequel suppliant, après ce qu'il l'eut pluseurs fois refusé, se y acorda et jouerent ensemble telement qu'il gangna l'argent dudit Mathé ; mais icellui Mathé en ala querir de l'autre, et dist audit suppliant qu'il lui tendroit jeu, et finablement se remistrent à jouer (Doc. Poitou G., t.8, 1431-1447, 136).
[9] Et après qu'il avoit fait ses prédicacions, vers la fin il admonestoit moult instamment, tant sur dampnacion d'âme comme sur paine d'excommeniement, que toutes gens qui avoient en leurs maisons tabliers, eschequiers, cartes, quilles, dez et aultres instrumens dont on pouvoit jouer à quelque jeu de plaisance, les apportassent à luy. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.4, c.1444-1453, 305).

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