C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ayes dans la Base des Partiels 

32 attestations 
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[1] Combien qu'en telz jours et a tele heure te peuent advenir teles distractions, toutesfois il ne se peut faire, toutes choses estans pareilles, que tu ayes plus grande promotion a devotion par quelque aultre moyen que par cestuy cy. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 149).
[2] ...tu as a la main ce que tu doibz faire, c'est assavoir que tu ayes deul comme ta conscience te remort, et te confesses : du moins a cautele et pour satisfaction sub mes toy du tout au jugement de ton confesseur. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 174).
[3] Je n'entens pas, o cuer mondain, que tu n'ayes les yeulx charnelz; mais ceulx ycy ne pevent attaindre et parcier par dedens ou est mon solas et ma gloire. (* *, 113).
[4] Selon l'amour et affection que tu portes, une chose te touche plus ou mains ; se ton amour est pure et simple et bien ordenee, tu seras sans la captivité des choses. Ne convoite point ce qui ne loist point avoir. N'ayes ja ce qui te peut empeschier et toy priver de liberté interiore. C'est merveilles que tu ne te commets a moy de tout le fons de ton cuer en toutes choses que tu veulz desirer et avoir. (Internele consol. P., 1447, 150).
[5] C'est de par Dieu qu'ilz [les moynes] sont bruÿs, Touz mors, exillez et destruys. Moult y avoit de licheours Et de faulx moynes pecheours, Qui ne tenoyent point la vie Ne l'ordre de leur abbaÿe. Se ton filz est mort avec eulx, N'en ayes marrison ne deulx; Tu sces qu'on dit communement: "Pour un pecheur perissent cent." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 241).
[6] LE FOL Qu'elle [la dame] te fera gemir Et fremir Avant qu'ayes l'acointance! (Jeu quatre pers. L., 15e s., 183).
[7] Et te pourras tost radrecer Ou chemin de Joyeux Pencer Par ou trouver pourras Mercy. Mais ains avras le cuer nercy, Car avant qu'ayes la conqueste Tu avras maint coup sur la teste De dur Dangier et de Reffus (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 33).
[8] «Desir, mon loyal compaignon, Qui dis qu'en moy a tant renon, Tu me scez moult bien blazonner Sans que m'ayes veu esprouver ; Mais d'une chose je t'avise, Qu'en moy n'y a recrëandise, Ains suys tout prest de parfournir Tout ce que a quoy bee a venir...» (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 43).
[9] ".. [Le roi Eson à Jason:] mais a paine puis je croire que tu seul ayez vaincu le geant. S'ainsy estoit, les dieux en mercieroye! Au fort aler, passons oultre: Se ainsy est que tu ayes acquis la grace de celle tant belle dame, je ne m'enmerveille point, car Amours en ce cas ne regarde personne..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 165).
[10] ".. [Loth, porte-parole du peuple à Appollon:] Zechius et Zethephius te mercient du grant honneur que tu leur fais, et eulz adjoins avoeuc le poeuple voeulent que tu ayes sus nous et la cité souveraine seignourie. Et pour ce ne quiers plus pensees tant contrepesees, ploye toy selon le goust de nos desirs..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 181).

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