| [1]
Mal m'as [moi, Melusigne] tenu [toi, Raymon] le couvenant Que m'avoyes en couvenant; Tu as icy fait moult grant perte. Encores m'estoye soufferte De ce qu'en mon baing me veïs, Pour ce qu'a nul ne le deïs. L'anemy ne le savoit pas, Mais si tost que revelé l'as, L'a sceü: si te mescherroit, Se mon corps a toy demouroit, Et tu t'apercevras briefment De ton tres faulx parjurement. (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 239). |
| [2]
Tu m'avoyes avoy[e]s dis, entens tu, Que je saroye si tresayse: Oncques ne fus si a malaisse, Et tu m'as ainsi deniché [de]niché. (Janot sac G.-Z. R., c.1450-1500, 72). |
| [3]
Tu avoyes quomissiom De tenir [les chrétiens] en pocessiom Par l'infernal auctorité. [l. auctorité...] (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 62). |
| [4]
Ta substance villaine et orde Tourne ton orrible figure, Et me percontes l'aventure Que tu avoyes encommancé. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 342). |
| [5]
LE PREVOST. Or parle a moy de sens rassis. Ceste povre fille presente Si est donc du cas innocente Qu'avoyes accusee faulcement ? (Mist. jeune fille L., c.1413-1445 [c.1530], 65). |
| [6]
«...Se .CM. barons avoyes en aidanche Se n'en pourroies tu venir en retournance !» (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 427). |
|
Attestation de 