| [1]
...en redigeant au soir par escript ce que le jour avois veu digne de recit, en faisant loyal registre des choses dessusdictes, sans rien y adjouster ou obmettre de la verité (Voy. Hierus. S., 1480, 2). |
| [2]
Et puis, comment vous va, ma femme? Vous soyez la tresbien venue. Pourquoy vous estes vous tenue Si longuement sans revenir? J'avois grande peur sans mentir Que vous eussiez quelque adventure. (Maistre Ant. P.N., [1619], 104). |
| [3]
.. "Ne vous avois je pas bien dit qu'il avoit la teste lunaticque, et qu'il tenoit du fol..." (Jehan de Paris W., c.1494-1495, 71). |
| [4]
"Treshault et puissant seigneur, je veulx tenir de point en point," dit la pucelle, "ce que mon pere vous a dit (...). Si me tiendroye a bien heuree si j'avois ung de voz barons de vostre royaulme." (Jehan de Paris W., c.1494-1495, 85). |
| [5]
.. "Monseigneur mon beau frère et chevalier, de vostre venue je loue Dieu mon créateur, quand de sa grâce il luy a plu m'avoir fait trouver à mon huis ce que j'avois intention d'aller querre en plusieurs royaumes et provinces..." (Faits Lalaing K., c.1470, 112). |
| [6]
...car pour vérité il estoit bien le chevalier qui en tels lieux devoit bien estre venu, tant pour l'humilité et beauté de corps, comme pour le sens qui en luy estoit. Et à parler proprement, je crois et puis bien dire, moy acteur de ce présent livre, que Dieu et nature n'y avoient rien oublié, ni de tout mon temps n'avois connu, sans blasmer, ni amoindrir nul, le pareil de cestuy jeune chevalier, duquel celle histoire fait mention. (Faits Lalaing K., c.1470, 126). |
| [7]
Souviengne toy des mansions, Des belles habitations, Des beaux sieges celestiaux Et des beaux lieux impériaux Qui sont wis et desemparés, Lesquelz tu avois preparés Pour ceulx qui jadis tant pecherent Que au fons d'infer trebucherent (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 8). |
| [8]
Mon bon pere, tous les tresors Dont tu m'avois baillé la charge Ay despendus, je t'en descharge ; Je n'en ay plus ne croix ne pille. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 207). |
| [9]
...jou susdit ay commencé de faire messonner, abatre et avaller les seilhes du roy, lesquelles avois fait semer à Gardane et contiennent sept sommades de sémenat, dont ay tengut et lougat trois messonniers et ung liadour pour messonnar lesdites seilhes, lesquels gangnent deux gros par homme (Comptes roi René A., t.1, 1451-1480, 92). |
| [10]
...«Tu m'avois dit que le lieutenant n'avoit le lieutenant (qui estoit ledit suppliant) n'avoit pas desjeuné siens, et tu as menti. C'est bien ce que on m'a dit, putain, paillarde que tu es ; et je te promectz que tu n'auras jamais beau temps avecques moy.» (Doc. Poitou G., t.12, 1475-1483, 586). |
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Attestation de 