C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de avoie dans la Base des Partiels 

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[1] En le quelle cipté demouray pres de ung mois jusques tant que le dit albre et la nef fusse adobee que en avoie grant besoing et moy estant en ceste fourtune fis a Nostre Seigneur le ourayson que s'en suyt. (CAUMONT, Voy. N., p.1420, 59).
[2] Et dont je mis tantost encens en l'encencier que je avoie, et nostre evesque le prist de ma main, et encensa celui seigneur. (VIGNAY, Merv. Terre Outr. T., c.1331-1333, 85).
[3] Le roy sur les motz du chevalier respondy benignement : (r)J'en remercye beau frere, et m'y fie bien. Mes, en tant qu'il touche Loÿs, c'est une ordure de parler de ses oeuvres exquises ; et ne sçay comment il n'a honte de ses follies et mençonges qu'il treuve tous les jours et de son fait. Je n'eulx onques intention de venir ou Daulphiné, mes avoye volenté de tenir mon yver vers Molins, et y avoie fait bastir...» (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 61).
[4] Douz Sires, tard siu jeo venuz a la fest de vostre mercy, car jeo n'avoie mye feym ne talent de lesser foles riotes (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 126).
[5] Car dés le commencement je t'avoie bien dit que je ne te promettroie ne certitude ne sceureté, mais ensamble nous sommes convenus soubz tele paction que ce se debveroit faire et la partie se debveroit tenir, a laquele et pour laquele plus raisonnables motifz seroient remonstrez. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 171).
[6] Par tous les sains qui sont en France, Je ne say homme, tant soit fort, Qui me seuist fere outre bort Dire mot, se bien n'en avoie Volenté. (Mandel. T., c.1450-1475, 185).
[7] Point je ne t'avoie comis A m'aler sercher mes contraires! (OLIOU, Mess. Arg. A., c.1470, 494).
[8] ...se jou avoie une verge d'or que la fille du roy porte en son doy pour en donner une plus belle et riche que vecy, qui seroit eschange legier a acorder, je la donroie au conte, mon mary, qui par ce penseroit que sez besongnez venissent a son plaisir et ainsy ne feroye je nulle doubte que il n'eust foy et credence a mez parolez (Comte Artois S., c.1453-1467, 125).
[9] .. "Madame, dist Pierre, je le vous avoie donné, car ce n'estoit chose deue que si petit don se transmist a sy haulte dame comme ma dame Maguelonne..." (Belle Maguel. C., 1453, 13).
[10] .. "Noble chevalier, j'ay grant plaisir que vous estes cy venu. Car grant desir avoie de parler a vous, et combien qu'il ne soit deue chose que une jeune fille doyve parler a ung homme seul tant priveement comme je fais..." (Belle Maguel. C., 1453, 18).

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