C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de avera dans la Base des Partiels 

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[1] ...elles ont encores un apetit insaciable de belles robes, multipliees de grans autours et riches jouyaux et de biaux paremens, et ne leur chaut souvent dont-il vendront, mais le dureureus mari remaint esbahy et en grand sollicitude et perplexité pour satisfaire a sa compaigne de ce qu'il ne puet pas faire, et s'il le fait, sa gré n'en avera... (MéZIèRES, Vertu sacr. mar. G.-K., c.1384-1389, 11).
[2] ...car adonqes n'en avera il cure, nostre douz seignur Jesus Crist, mes a getter hors a touz les diables d'enfern, car pur eaux est bone le fruyt qe a nule autre chose ne vaut. De ceo nous en garde Celui qui de ceo giet nous engetta. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 38).
[3] Et conbien que l'ame devote a la venue de la mort avera freour, orreur et doubtance de lui, pour ce qu'elle est encores conjointe aveuc la char mortele (MéZIèRES, Test. G., 1392, 301).
[4] Or est il ainsi que nostre viel pelerin delicatif, come desus, pour estre aidié doulcement a l'eure qu'il en avera plus grant besoing, c'est a la mort, s'est recommandés en corps et en ame a Dieu (MéZIèRES, Test. G., 1392, 305).
[5] Item le povre pelerin supplie a ses peres Celestins que tantost que sa charongne sera mise en terre et l'office compli, la cloie sur laquelle il avera esté trainé soit desfaite par pieces et mise ou fu, et les chandeliers de bois ausi, pour desfacier la memore de aucune singularité non acoustumee touchant au povre pelerin (MéZIèRES, Test. G., 1392, 321).
[6] "...Ja n'avera me fille (...) Car de mez anemis a ocis grande moie..." (Hugues Capet L., c.1358, 90).
[7] Ja dira tel raison à le mainie fine Dont Fedris avera Marie en sa saisine (Hugues Capet L., c.1358, 195).
[8] "...Or avera Fedry son gré et son talent De celle qui est moie par droit espeusement!" (Hugues Capet L., c.1358, 220).
[9] «...s'il veult si endroit les enfans forjurer, Que jamais ne les fache contre moi conforter, Herbergier en sa terre, aidir ne viseter, Il avera sa pais...» (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 210).
[10] «...Biaus fieux, dist Corbadas, ly vieux kenus floris, Cieus qui a trait ce cop avera ton pays...» (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 460).

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