C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de aroye dans la Base des Partiels 

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[1] J'aroye plus chier que fusse mis en biere Que l'en me seust fauseté reprover (Jeu quatre pers. L., 15e s., 190).
[2] Tu venoyes tousjours en ma mayson Moy promettre que j'aroye alegrance. Or ay esté par ma fole creance Trop bien deceu pour vouloir obeÿr As requestes dont tu ses bien servir. (Jeu quatre pers. L., 15e s., 195).
[3] Begny soit Dieu qui vous a mise La volunté de le servir. Par ma foy, j'aroye desir Que vous [vous] fussés bennificés. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 77).
[4] Par Dieu, amoreulx je seroye De la plus belle de ceste ville. Par la foy mon segnieur saing Guile, J'aroye pourpoim de satim, Et puis je vous feroy l'abille. M'en yroy sus mes espatins De ver m'amiete joulie Bouter la mains sus ces tetins (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 195).
[5] Et grant place pour vous aroye, Pour tant ne vous y logeroye, Car je ne tiens point d'hospital : C'est logis pour gens de cheval, Et non pas pour telz gens que vous. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 195).
[6] Je y regarde tant que je puis, Et si aroye tres bon desir De vous faire quelque plaisir, Mais je n'y sçaroye que pencer Se vous ne vous voulez passer D'ung viel appendis qui cy est. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 197).
[7] Et, sur ce, je vous respondi Que, non obstant voz intircés, A la fin de vostre procés Jamais ne m'y consentiroye Jusques a ce que le droit aroye Que je me sentoye estre deu (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 1075).
[8] Par les dieux, villain, je te aroye Donné tantost tel loridenne Qui ne seroit de la quinzenne Que tu n'en eusse souvenance ! (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 44).
[9] «...Et s'il avenoit cose par acun convenant Que ly dus me tolist tout quanques j'ay vaillant, Je ne l'aroye pas pierdut por ung mesquant.» (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 38).
[10] «...si tost c'a Mahom j'os fait le voëment Qu'en deux ans je n'aroye en droit mariëment De nul roy ne de prince nesung abittement, Mahom no dieu leva ung orage et ung vent, Que li calant fendit et froa laidement...» (Huon Bordeaux B., c.1401-1450, 145).

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