| [1]
...aussi une chascune creature, considerent sa vie plaine de offenses et de pechez, et estre en brief presentee au jugement de Dieu qui est et sera si destroit que il n'y ara si juste qui ne doubte a estre condampné. (Déclar. Hyst. S., a.1449, 172). |
| [2]
Ce que aux autres plaist ara procès, et ce qui te plaist ne te prouffitera ja. Ce que les autres dient sera oÿ ; et ce que tu dis sera reputé pour neent. (Internele consol. P., 1447, 217). |
| [3]
.. "C'est un deable, Un ennemi espouentable; Mais nonpourquant, se je [moi, Gieffroy] le truis, Par moy seul sera il destruis. Monstrez moy ou il se repouse; Venu ne suis pour aultre chose Que pour trouver ce soudoyant Qui ainsi vous va destruisant. Sachiez qu'il ara mal estraine Ainçois que passe la sepmaine..." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 254). |
| [4]
Le roy l'entend [la femme qu'il va épouser], happer la cuide, Maiz elle de devant lui vuide; De devant lui s'esvanuÿ, Assez ara honte et anuy. Tantost fust happez par les manches, On fiert sur costes et sur hanches, Sur jambes, sur bras et sur teste. Arrivez est a dure feste, Car point ne voit qui le lopine, Mais bien sent les coups sur l'eschine, Tant que le cuir ot tout neircy. (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 311). |
| [5]
Je te pry, n'ayons point de noyse. Laysons eymer qui avra de quoy Ne qui ara ou. (Lord. Tart Ab. L., c.1450-1465, 177). |
| [6]
Et sy fussiez le plus saige qui vit, Sy n'ariés vous ja de moy seignorie. Aussy pour ce n'ay pas esté norrie Ne n'ay cure de vostre blasonner. Tant qu'est a moy, pour honme qui me prie, Autre n'ara il par son sermonner. (Jeu quatre pers. L., 15e s., 192). |
| [7]
PERNETA. Pour Dieus elle ara cest buffet. Diu vous metet en mal an, damoysella! PUOC FILA. Hé! puten, tu m'as rompu la cervella! (Trois comm. M., 15e s. [1475], 540). |
| [8]
Alors Gerart luy escrya a haulte voix et luy dist : «Vassal, des ore mais je vous conseille que voz vantises et haulx parlers voelliés refraindre. Assés de fois ay oÿ dire que trop parler nuist, sy est vilonnye de tenchier, et manechier grant folye. Car au deppartir on porra veoir lequel de nous deux ara victoire.» (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 123). |
| [9]
«Seigneurs, ce dist le roy, assés est apparant que devant tous aultres il ara le pris et l'onneur, car au jour d'uy il n'avoit veu chevalier que tort luy en deuist faire. Or regardés comment il deppart les grans presses. Veés le trestourner et confondre ceulx qu'il rencontre...» (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 135). |
| [10]
Et n'y ara petit ne grans Des François qui s'ose monstrer, Ne la Pucelle tant ne quant ; Pensera ses bagues trousser. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 549). |
|
Attestation de 