| [1]
...et comme de tout temps [le duc de Bourgogne] avoit esté plus curieux de son honneur, d'autant plus lui faisoit mal quand, contraire de son deservir, il se sentoit mors en icelluy. Lui sambloit bien aussy que ceste doleance du procureur estoit ung personnage fait a la main adfin pour monstrer cause evidente de guerre contre luy et demouvoir les ceurs des princes en son contraire (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 153). |
| [2]
...a ce jour aussi y avoit il aulcuns de petit estat qui venus estoient a l'eglise pour espouser mattin devant jour, adfin de non estre raillés et beés, car y avoit des vielles et des viellars, et des rices et des povres (...), qui tous se voudrent avancier et estre les premiers despeciéz, car estoit devant jour. Et faisoit le temps noir et obscur, et n'attendoient ceste gens que le prestre qui les lyast ensamble, lequel y vint a tout son clercq, unes petites espousettes [l. esconsettes] en sa main qui guieres ne rendoit clarté (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 230). |
| [3]
Comme il soit certain que le dyable se delitte en la irreverence de Dieu, il ne fault pas doubter que souvent il ne provocque ceulz et celles quy sont indignes a celle sainte communion adfin que Dieu soit deshonnouré (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 152). |
| [4]
...adfin aussy qu'en cheminant par foy elle puist plus merir. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 156). |
| [5]
Finablement par ceste substraction de grace Dieu pourvoit souvent a nostre indiscretion, c'est ascavoir adfin que, par indiscretement nous adonner a tele espirituele consolation, nous ne blechons les puissances du corps et de l'ame : on a trouvé pluiseurs quy par teles indiscretions sont devenus comme hors du sens. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 157). |
| [6]
Laquele chose se fait ou adfin que la negligence de grace querir et demander soit repruise (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 159). |
| [7]
Et pour ces causes nostre mere sainte Eglise use des orgues et des beaulz vestemens et nobles aornemens es jours solennelz, adfin que par ce les cuers soient resveilliez et excitez. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 163). |
| [8]
Ilz [les prouffitans] aspirent a l'amplexement et acolement, ilz demandent le baisier [Jésus-Christ], ilz desirent de le veoir et experimentablement gouster la divine doulceur, adfin que par suavité de doulceur et en la force de ceste viande ilz puissent cheminer jusques a la montaigne de Dieu, jusques a felicité et beatitude eternele. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 176). |
| [9]
...il firent sonner la retraite pour faire cesser toutez poursieutez, adfin que nullez inimitiez ou haynez ne sourdissent entre nullez dez partiez. (Comte Artois S., c.1453-1467, 14). |
| [10]
...mais de tant luy pleut la chose que le prince veoit venir tout devant adfin de sanchier son argu sur luy (Comte Artois S., c.1453-1467, 44). |
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Attestation de 