C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de abhominables dans la Base des Partiels 

7 attestations 
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[1] ...pluseurs aultres choses abhominables [ung herese] proferoit et semmoit par tous lieux, dont aulcuns les imputarent longuement a vuide de chief et a redderie, aultres a une tresenorme et scandaleuse lesion en nostre foy, et dont la souffrance et permission de vivre et de frequenter par entremy le povre petit peuple estoit greveuse, inreparable. Car estoit trouvé souvent toute une nuit entiere a genoulz a terre, les mains jointes vers le ciel, appuyé ne a bancq ne a selle (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 226).
[2] ...car trop plus legierement m'assalent souvent fantaisies abhominables qu'elles ne s'en departent. (Internele consol. P., 1447, 126).
[3] ...comme t'es mis en force, Que d'avoir voulu prendre a force Et vïoler d'ung ort couraige Ceste fille cy par oultraige, Qui sont ors crimes et villains D'exces abhominables plains ; Et, selon les droitz de nature, Toute personne qui procure Injustement a son semblable Cas de mort, de mort est capable (Mist. jeune fille L., c.1413-1445 [c.1530], 69).
[4] Et pource que cité ne est pas communité de gens abhominables, malvés et maleureus, il s'ensuit que en cité est neccessaire la cognoissance de Dieu, laquele ne peut estre sans aucun cultivement divin, qui est en Dieu creindre, amer et honorer. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 303).
[5] "O figures horribles et abhominables de vostre pere Lucifer, de Leviatan et de Belial, princes des tenebres, pour mieulx decevoir humaine creature, rachaptee du precieuxe sang de mon Pere, quant au corps avez pris la forme humaine, a present il vous fault rendre compte et rayson de vostre villicacion et confesser qui vous estes, et vostre nom, dont vous venez, que vous querez, la ou vous habitez, et de par qui vous venez, et quelx besans vous forgiez..." (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 315).
[6] ...car chascun puet juger dez fais et dez crimes manifestes et notoires du Pape, non mie en jugement contencieux, ne conme juge ordinaire, mez puet, de cuer et de pensee, avoir sez fais abhominables et detestables, et si ne lez doit mie excuser ne soubstenir. (Songe verg. S., t.1, 1378, 203).
[7] Et note que plusieurs confections sont d'une saveur estrange et liquefient et sont abhominables et pour ce nous les confisons communement en zuccre (GORDON, Prat., c.1451-1500, VII,23).

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