C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de abhominable dans la Base des Partiels 

20 attestations 
 Page /3 

[1] La veoit le disciple ours, lyons et bestes toutes nouvelles de horrible façon qui gettoient feu par leurs gueules et une fumiere puante et abhominable, et de leurs yeulx [yeulx] yssoient scintelles estincelans (Horloge de sapience S., c.1389, 104).
[2] Car cely que [l. qui] tant voloit nuire L'enfant qu'il le voloit destruire Est mors de mort impetueuse, Laide, abhominable et honteuse. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 65).
[3] En lieu obscur, layt et hideux, Gouffre puant, abhominable, Sommes mis en feu langoureux Et toute peine intollerable. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 23).
[4] ...quel mestier Ort, puant, et abhominable ! Ha, brief, j'ayme mieulx mendïer Que d'estre en ce point detestable. (Mist. jeune fille L., c.1413-1445 [c.1530], 25).
[5] Avisez la grant ordure de vostre maniere de vivre tant abhominable que avec ce que vous estes en l'ire de Dieu, le monde tant vous desprise que toute personne honneste vous fuit comme chose escommeniee (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 212).
[6] En ce temps se rebellerent les vers de terre qui pour les marcheis des chevaulx saillirent contremont et ou visage me cuiderent deshonnourer es iours que mon despensier estoit es buies de mes adversaires mais vindrent les escouffles qui firent leur proye du verminier venimeux et abhominable. (CHR. PIZ., Avision T., 1405, 82).
[7] ...mais vindrent les escouffles qui firent leur proye du verminier venimeux et abhominable (CHR. PIZ., Avision T., 1405, 82).
[8] Et pour ce dit Boece que consonancie est une meslee de plusieurs sons ensamble agus et graves qui souefment et ouniement se presente aux oreilles, et dissonancie, au contraire, est une noise de deux sons ou de plusieurs qui se monstre aux oreilles aspre et abhominable. (EVR. CONTY, Harm. sphères H., c.1400, 46).
[9] Et les autres, au contraire, heent sur toute rien musique et melodie et sy ne s'i delictent point, ains leur est chose abhominable et triste. (EVR. CONTY, Harm. sphères H., c.1400, 93).
[10] Et que pis est, ilz moustrent la forme de leur derriere, ce que ne font pas les bestes mues, la jument ou la chievre, qui de leur queue par vertu naturelle se couvrent les secrez de nature, qui est chose abhominable a regarder en humaine nature. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 342).

20 attestations 
 Page /3 
Fermer la fenêtre