C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de yssent dans 7FMR 
21 attestations 
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[1] Se maistrise y a, elle est mienne Par la loy d'Amours ancïenne, Qui l'ordonna Pour les dames et leur donna Maistrise, ou moult noble don a, Et par ce leur guerredonna Les biens qui yssent De leur grace quant s'eslargissent En pitié vers ceulx qui languissent D'amours dont les cuers amaigrissent Des plus puissans Qu'Amours fait vrays obeïssans Par hommage, et recongnoissansCelles dont leurs biens sont yssans Comme maistresses Et treshonnourables princesses, Qui des amoureuses richesces Font escharcetez ou largesces Si qu'elles veulent, Dont quant l'un chante, autres s'en deulent. (CHART., L. Dames, 1416, 237)
[2] Je n'ay bouche qui puisse rire Que les yeulx ne la desmantissent, Car le cuer l'envoyeroit desdire Par les larmes qui des yeulx yssent. (CHART., B. Dame, 1424, 332)
[3] Des nefs yssent et tout le port S'en vont ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 158)
[4] Si est à entendre que là où les vertus et bien faiz sont louéz à tenir et suivre, par consequent les vices et malfais sont à debouter et fuir, ainsi que l'enseigne Saint Pierre en son Epistre, si que ou latin est touchié au commencement, qui veult dire ainsi : L'omme qui veult mener rigle de bonne vie pour avoir beaucoup de bien en ses jours doit garder sa langue de dire mal et que de ses levres ne yssent quelconques parolles de faulseté ne tricherie, delaisse le mal et l'eschieve et face le bien, quiere paix et la suivre. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 83)
[5] Si sera le fondement de nostre doctrine tout premierement sur l'amour et craintte de Nostre Seigneur, car cellui point est le principe et sapience dont toutes les aultres vertus yssent et deppendent. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 11)
[6] Les aultres yssent, et si truis Qu'a cel yssir a tel meslée Qu'on aroit une lieue aléeAvant qu'om soit hors de cel estre. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 112)
[7]Illecques est l'arbre de vie, et du piet yssent quatre ruisseaux d'yaue; (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 138)
[8] et en icelles fait espiraulx,dont yssent puours et abhominables ordures. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 159)
[9] Messagier, vas partout crier Que touz yssent, sans detrier, A haulte voiz. yaue; (Mir. Amis, c.1365, 10)
[10] Et Giron et sa gent yssent de la montaigne, et Gieffroy après, l'espee ou poing. (ARRAS, c.1392-1393, 201)

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