C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de yssans dans 7FMR 
7 attestations 
 Page /1 

[1] Se maistrise y a, elle est mienne Par la loy d'Amours ancïenne, Qui l'ordonna Pour les dames et leur donna Maistrise, ou moult noble don a, Et par ce leur guerredonna Les biens qui yssent De leur grace quant s'eslargissent En pitié vers ceulx qui languissent D'amours dont les cuers amaigrissent Des plus puissans Qu'Amours fait vrays obeïssans Par hommage, et recongnoissansCelles dont leurs biens sont yssans Comme maistresses Et treshonnourables princesses, Qui des amoureuses richesces Font escharcetez ou largesces Si qu'elles veulent, Dont quant l'un chante, autres s'en deulent. (CHART., L. Dames, 1416, 237)
[2] Tres noble seigneur, et pour ce que c'est la chose qui plus raporte et fait savoir l'abit et estat du courage et sa disposicion que la parleure de l'omme, par laquelle est jugié de lui ou bien ou mal selon l'usage des parolles yssans de la bouche le plus communement, si que dit le proverbe commun : Qui de terre est de terre parle, et que l'abondance du cuer fait parler la bouche, est chose tres necessaire, par especial à toute haulte personne, estre avisée en fait de parleure, et non mie tant en ce qui touche mectre estudie que elle soit bien ordonnée, si que dit avons cy dessus, quoy que tres bien sciée comme que on ne die chose qui face à taire, mal seant, ne en reproche de folie ou mauvaistié. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 169)
[3] Amie, a qui Dieux et Nature ont concedé oultre le commun ordre des femmes le don d'amour d'estude, apreste parchemin, ancre et plume et escrips les parolles yssans de ma poitrine, car a toy me vueil je du tout manifester et me plaist qu'a tes saiges bien vueillans faces d'ores en avant present des memoires escriptes de ma dignité. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 16)
[4] Pommes y a de mains arbres yssans, Poires aussi de diverse fainture,Prunes et coings et beaulx jardins croissans, Fruictz coulourez de diverse paincture, Noix, avelines, dates de saveur pure, Meures, chastaignes qui font aux champs parage, Cormes, nefles, et autre fruict saulvage Dont homme peult menger s'il s'en advise. (ROBERTET, Oeuvres Z., c.1450-1500, 90)
[5] Et fit le Roy de France grans traictiez et desheritemens au prouffit de sa fille la Royne d'Angleterre et des hoirs yssans du Roy anglois et d'elle; (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 202)
[6] et tellement que les bestes mengans herbe et la terre furent diminuees de toutes choses, et ne leur demouroit bestes yssans de leur engendrure que tout ne feust devouré et mengé, tellement qu'ilzestoient comme en desperance et ne savoient quel remede y trouver. (JUV. URS., Loquar, 1440, 347)
[7] Aprez, par ordre et sextement, Povons nombrer congruement Grosses vapeurs et grans fumées Par dedens la terre engendrées, Yssans dehors subitement, Par la force du mouvement Qu'elle seuffre souventes foiz Des vens en soy cloz et destroiz, Qui la font à force mouvoir Pour s'en yssir, à dire voir, Et à l'yssir certainement Ilz troublent l'air très grandement. (LA HAYE, P. peste, 1426, 55)
[8] Cestui fut envoyay en Flandres pour aucuns differans, l'an qu'il predist des grandes glaces et en veriffiant sa prenosticacion, trouva en Brebant inumerable nombre d'anguilles yssans des paluz pour la froidure et glace vehemente et se putreffierent et, l'an subsequent, pour l'intemperance de l'air et à ceste cause, fut grande mortalité de bestes et dura la gelée jusques ou milieu de mars, et recite aussi que, l'an ensuyvant, l'yver dura six sepmaines sans degeler et s'ensuivit une famine, dont plusieurs perirent, tant hommes que femmes. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 129)

Fermer la fenêtre