C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de yeulx dans 7FMR 
650 attestations 
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[1] Et entre autres escriptures, comme je leusse le tiers chapitre de Ysaïe, le cueur m'est troublé de freeur et les yeulx obscurciz de larmes, quant je voy sur nous les coups feruz qui sont signes de mort et donnent ensaignes de la divine indignacion, se nous n'y querons briefves medicines. (CHART., Q. inv., 1422, 5)
[2] O hommes forvoiez du chemin de bonne cognoissance, feminins de couraiges et de meurs, loingtains de vertuz, forlignez de la constance de voz peres, qui pour delicieusement vivre choisissez a mourir sans honneur, quelle musardie ou chetiveté de cuer vous tient les mains ployees et les voulentez amaties que vous bastez en regardant devant voz yeulx vostre commune desertion et musez comme attendans de quelle part versera le faiz de cestui vostre naturel heberge et retrait, lequel vous pourroit tous acraventer et enclorre vostre ruyne soubz la sienne? (CHART., Q. inv., 1422, 10)
[3] Tournez voz yeulx et convertissez vostre jugement sur vous mesmes, denuez voz pensees de toutes affections qui vous meuvent a part, et vous cognoistrez que les pluseurs de vous laissent la seigneurie dont vous estes subgiez sans defense exposee a toute fortune, comme la nef degetee par tempeste de mer qui va la voille baissee ou le vent et les vagues la dechacent. (CHART., Q. inv., 1422, 13)
[4] Si fault par force dire que, s'ilz ont riens d'avance qui les eslieve sur vous, c'est hardement de courages, et, se vous avez riens qui soubz eulx vous deprime, c'est la multitude de voz pechiez qui convertit vostre cuer en fuye et laissez estaindre la lumiere de vostre gloire et destruire vostre seigneurie devant voz yeulx, sans remede y querir ne mectre, si non que la grace de Dieu y euvre de soy, a laquelle deservir vous metez petite peine, et ne povez en ce point longuement temporiser sans veoir decheoir le nom françois a vostre pardurable vitupere et malediction. (CHART., Q. inv., 1422, 19)
[5] Voulsist Dieu que chascun eust toujours eu le bien publique et l'onneur de la seigneurie devant les yeulx et que les couraiges y eussent esté fermes et arrestez comme ilz doivent. (CHART., Q. inv., 1422, 30)
[6] Tournez vos yeulx a l'environ a cognoistre les condicions et les meurs des hommes de tous estas et vous verrez que les pluseurs songent a part soy une singuliere forme de querir leur salut. (CHART., Q. inv., 1422, 32)
[7] Mouvoir nous pevent a ce faire moult d'anciennes histoires, mais avec ce nous doivent contraindre les maulx qui par oultrecuidance et faulte d'obeir sontavenuz et aviennent en noz vies devant noz yeulx; (CHART., Q. inv., 1422, 58)
[8] " Ces parsonnages fuirent adoncques de mes yeulx et le dormir me laissa. (CHART., Q. inv., 1422, 65)
[9] Si leur ouÿ compter maintes nouvelles Lez une couche, Et je fu loing, pensif, triste et farouche Comme cellui que Dueil espoint et touche, Sans yeulx mouvoir et sans ouvrir la bouche; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 158)
[10] Et don ce vient Qu'en son dangier ainsi passer couvient -- Et tost ou tart chascun sa foys y vient Dont l'un joyeux, l'autre triste devient -- Et qu'en une heure Tel rit du cuer, qui aprés des yeulx pleure, L'un est eureux et l'autre est au desseure, L'un a plaisir, Dueil court a l'autre seure, L'un rit et chante, L'autre maudit sa fortune meschante, L'autre est ravy en pensee plaisante, L'un ne s'en plaint ne l'autre ne s'en vante. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 159)

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