C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de yceulz dans 7FMR 
165 attestations 
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[1] Treves pristrent atant yceulz, Pour enterrer les mors et ceulx Garir, qui trop ont enduré Car la bataille ot ja duré Plusieurs jours ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 123)
[2] Si en est la verité que se elle scet que son seigneur soit enclin a la croire, et elle soit certaine que yceulz soient vicieux et mauvais et que mal en fait ou en meurs puisse venir a son dit seigneur par les hanter, elle lui dira et monstrera a part coyement et doulcement, ou fera dire. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 58)
[3] Après pluseurs années, comme leur hault courage fust rebelle à servage à l'empire de Romme, contraignant yceulz à servitude de treu, fu voir que en l'an de grace .IIIcIIIIxx. et un, avec leur duc descendus du dit estoc royal, appellé Priant, se translaterent en la terre de Gaule, que ilz appellerent France ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 13)
[4] auquel duc Priant succeda Marchonieres, qui engendra Pharamon, que yceulz couronnerent à premier roy de France. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 13)
[5] mais au dessoubz de ses ans perfais,après les jours d'enfence, que la ceve monte contremont la jeune plante, c'est-à-dire lorsque la chaleur et moisteur est grant ou jouvencel environ l'aage de son adoloscence, adonc n'est nulz, qui peust comprendre les divers mouvemens, qui en cellui corps sont compris, lequel, comme passionné d'appetit, sanz ordre, par inclinacion naturele, non cognoiscent encore la lime et correction de raison, se par grant grace de Dieu n'est ottroyé aux aucuns par dessus le commun cours naturel, adonc les volentez agües et sensueles sont comme juges es fais et apetiz alumez et avivez d'yceulz jeunes, qui les rent aveugles et non cognoissans la forme de droit usage, et tout ainsi comme le malade degousté, qui souvent juge l'amer estre doulz ou aigre et plus appete contraire viande que la propre, par comparoison avient au jeune le plus des fois en ses jugemens sensitifs, et de ce la certaineté nous aprent l'experience de leurs oeuvres et fais. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 23)
[6] Aussi ne doit homme nullement jugier, tant voie le jeune foloier ou desvoyé en quelconque voie dissolue, que jamais bien ne fera et que estre deust chaciez comme publiquan, mais doit dire d'yceulz, si comme il est recité es paroles de Jhesu-Crist : «Pere, pardonnez leur, car ilz ne scevent qu'ilz font ! (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 29)
[7] après, petit à petit, recevant la doulceur de l'air avec la ceve de l'arbre, croiscent yceulz boutons, tant qu'ilz sont espaniz et font fleurs plaisans et delictables, et ycelle doulce saison leur procure fueilles avec la fleur, qui peut estre pris par l'adolescencede l'omme ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 32)
[8] et, pour ce que yceulz plus prisoient lafragilité de delit de char que la perfection d'entendre, je les presumoye, non obstant leurs vieulz jours, estre nudz et ignorans des jugemens de bien cognoistre, et par consequent non sages. peut estre pris par l'adolescencede l'omme ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 35)
[9] delaissant en jeunes jours les habiz jolis, vagues et curieux, lesquelz jeunece lui avoit ainçois amonnestez, prist habit royal et pontifical, sage et imperial, comme affiert à tel digneté, et, avec ce, par l'exemple de l'Escripture, qui dit : «Se ton oeil te scandalize, si l'oste de toy», pour oster toute fole memoire, chaça d'environ soy tous les folz procureurs, administrateurs et adnonceurs des foles jeuneces passées, où yceulz flateurs le soloyent instruire et conduire au gré de sa jeune plaisance ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 37)
[10] Et comme il soit de bonne coustume ancienne et comme redevable les rois estre conseilliés par les prelas du reaume, pour laquel chose bon seroit aux eliseurs avoir singulier regart aux eslections d'yceulz, et par jugement veritable, après l'informacion de leur science et preudomie, en deboutant les non dignes, asseoir les promocions non mie par faveur volontaire, etc., le sage roy, sus l'estat des revenues de son royaume bien saintement et sagement distribuer, tyra à son conseil tous les sages prelas et de plus sain jugement avec la preudommie de bien et saintement vivre. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 39)

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