C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ycelles dans 7FMR 
264 attestations 
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[1] Toutesvoies pour supplement de nostre ignorance nous lessa il ses parollez es saintes Escriptures qui ne pevent fallir, et par ycelles bien entendues povons de sa justice jugier que l'establissement dez roys est fondé sur l'occasion de pechié du peuple. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 44)
[2] Tant Longuement se vont combatant, Et moult y ot fiere escremie, Mais au derrain, je n'en doubt mie, Furent prises ycelles dames, Qui merveilles orent fait d'armes. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 16)
[3] Mais, si comme je puis entendre, D'ycelles batailles la mendre Duroit bien toute une sepmaine Ou plus, jusques la place plaine Fust des mors tous empullentis ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 95)
[4] Et pour ce, si que dit est que cestui vice de mentir est tant deshonnorable en prince, et meismes en toute personne n'en est mie bonne la coustumance meismement es petites choses, car sans faille qui à ycelles s'acoustume semblablement le devendra es grans. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 163)
[5] De l'autre, qui est de souffrir et qui bien te touche, veult ainsi dire Saint Basile, pour ce que tribulacions sont communes en tous les estas, Nostre-Sire a voulu que par ycelles moyennant pacience de toutes gens puissent aler ou ciel, comme il soit impossible de passer de delices en delices, c'est assavoir, avoir tous ses plaisirs et aises en cestui mortel monde et aler par ycelles en la joye du ciel, qui ne puet estre. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 28)
[6] De l'autre, qui est de souffrir et qui bien te touche, veult ainsi dire Saint Basile, pour ce que tribulacions sont communes en tous les estas, Nostre-Sire a voulu que par ycelles moyennant pacience de toutes gens puissent aler ou ciel, comme il soit impossible de passer de delices en delices, c'est assavoir, avoir tous ses plaisirs et aises en cestui mortel monde et aler par ycelles en la joye du ciel, qui ne puet estre. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 28)
[7] Et tout premierement pour ce que estat de majesté royale et de seigneurie est eslevé sur tous estaz mondains, et que il est de neccessité que ceulx et celles, tant femmes comme hommes que Dieux a establiz es haulz sieges de poissance et dominacion soient mieulz moriginéz que aultre gent afin que la reputacion d'eulx en soit plus venerable et que ilz puissent estre a leurs subgiéz et a ceulz qui les frequentent et hantent si comme mirouer et exemple de toutes bonnes meurs, s'adrecera nostre leçon premierement a ycelles, c'est assavoir aux roynes, princepces et haultes dames ; (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 9)
[8] L'Escripture fait mencion de deux voies qui meinent au ciel, et sans suivre les sentes d'ycelles, impossible est d'y entrer : l'une s'appelle la vie contemplative, et l'autre la vie active. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 22)
[9] Mais pour ce que aucunes nous pourroient par aventure ycy respondre que nous comptons sans rabatre - c'est assavoir que nous disons a toutes fins que les dames doivent tant amer leurs seigneurs et en monstrer les signes, mais nous ne parlons mie se tous desservent vers leurs femmes que on leur doye ainsi faire, pour ce que on scet bien que il en est de telz qui se portent vers elles tres felonnessement et sans signe de nulle amour, ou bien petite - si respondons a ycelles que nostre doctrine en ceste presente oeuvre ne s'adrece pas aux hommes, quoy que il fust besoing a tout plein que bien fussent endoctrinéz. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 54)
[10] Comme il soit voir nature humaine, pour cause de sensualité, estre encline à pluseurs vices, tous tendens au delit et aise du corps, lesquelles choses ne procurent mie les proprietez de l'ame intellettive, comme de sa nature elle tende au lieu, dont elle est venue, c'est assavoir à haultes choses, car, si comme dit Aristote, ou premier de Methaphisique, chascune chose desire estre conjointe avec son principe, car en ce est le terme de toute matiere creé, ycelleame translatée ou corps, lequel est vaissel composé de grosses et materieles substances, qui rent l'esperit empesché et comme lié des operacions intelectives, auquel par procès d'ans convient attendre temps et aage jusques l'instrument par où il doit ouvrer ait par ordre de nature pris convenable croissance, ains que les vertus de l'ame puissent, se petit non, moustrer l'oeuvre de sa subtilleté, et ainsi petit à petit, ou temps de celle croiscence, nature apreste la fantasie et entendement, tout ainsi comme une table rese, comme dit Aristote, en laquelle on peut escripre et figurer ce que l'en veult, si comme nous veons es enfens, que l'en fait aprendre tel art, comme on veult, si n'est mie doubte que ycellui vaissel jeune et nouvel, qui encore n'a experience ne concept, fors de ce qui appete à delices charnelz, comme ignorant encore des speculatives joyes de l'entendement, convient que ses operacions foraines et par dehors soient joyeuses, legieres et de petite coustance, et les inclinacions de l'abbilité sensible tost muées de joye en yre, de vouloir en desvoloir et en autres passions tendres, comme nous veons communement es petiz enfens, en amoderant tousjours ycelles fragilitez jusques en aage perfaitt d'omme, où, adonc quant offuscacion extraordinaire n'empesche l'orguan, c'est-à-dire l'instrument, qui est le corps, par maladie ou aultre accident, l'ame doit ouvrer ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 22)

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