C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de y dans 7FMR 
16813 attestations 
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[1] Et combien que ces choses soient assez evidentes et cognoistre, si y errent les pluseurs. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[2] Et entre autres escriptures, comme je leusse le tiers chapitre de Ysaïe, le cueur m'est troublé de freeur et les yeulx obscurciz de larmes, quant je voy sur nous les coups feruz qui sont signes de mort et donnent ensaignes de la divine indignacion, se nous n'y querons briefves medicines. (CHART., Q. inv., 1422, 5)
[3] Mais s'aucune chose y a digne de lecture, si vaille pour attrait a donner aucune espace de temps a visiter et lire le sourplus. (CHART., Q. inv., 1422, 5)
[4] Et comme je recueillisse en ma souvenance la puissance et diligence des ennemis, la desloiaulté de plusieurs subgiez et la perte des princes et chevallerie, dont Dieu, par maleureuse bataille, a laissié ce royaume desgarny, qui me fait durement ressongnier l'issue de ceste infortune, je contrepensoye et pensoye à l'encontre la grandeur et distance des parties de ce dit royaume dont les ennemis ne suffiroient garder le quart, le merveilleux nombre des nobles et gens deffensables qui trouver s'i pourroient, les haultes richesses qui encores y abondent en pluseurs lieux, les subtilz engins, prudence et industrie de gens de divers estaz qui y ont naissance, estat et vie. (CHART., Q. inv., 1422, 6)
[5] Et comme je recueillisse en ma souvenance la puissance et diligence des ennemis, la desloiaulté de plusieurs subgiez et la perte des princes et chevallerie, dont Dieu, par maleureuse bataille, a laissié ce royaume desgarny, qui me fait durement ressongnier l'issue de ceste infortune, je contrepensoye et pensoye à l'encontre la grandeur et distance des parties de ce dit royaume dont les ennemis ne suffiroient garder le quart, le merveilleux nombre des nobles et gens deffensables qui trouver s'i pourroient, les haultes richesses qui encores y abondent en pluseurs lieux, les subtilz engins, prudence et industrie de gens de divers estaz qui y ont naissance, estat et vie. (CHART., Q. inv., 1422, 6)
[6] Premierement, en chief, d'ancienne brodeure enrichi de moult precieuses pierres y estoient figurees les nobles fleurs de lis tout en travers semees de banieres, gonphanons et ensaignes des anciens roys et princes françois, en memoire de leurs rennomees victoires et de leurs loables entreprises. (CHART., Q. inv., 1422, 7)
[7] De si precieux et riche ouvraige estoit basty cellui mantel et de si longue main avoit on mis paine a y ouvrer et faire l'assemblee des parties dont il estoit composé que, dessoubz le ciel, ne fut veu le pareil, se Fortune, envieuse de longue prosperité, l'eust souffert en sa beauté demourer; (CHART., Q. inv., 1422, 8)
[8] mais tant lui despleut l'excellence et duree de si parfaicte oeuvre qu'elle tourna son pervers et senestre costé et ouvry voyes dont cellui mantel, assemblé par la souveraine industrie des predecesseurs, estoit desja par violentes mains froissez et derompuz et aucunes pieces violentement arrachees, si que la partie de dessus se monstroit obscurcie et pou de fleurs de liz y apparissoient qui ne fussent debrisees ou salies. (CHART., Q. inv., 1422, 8)
[9] Mais se nous venons a parler de la basse partie, ceste chose seule en peut on dire, que tant la veoit on usee, en gast et en destruction, par rudement frapper, tirer et detrainer, que en plusieurs lieux l'emprainte de la terre apparoit descouverte et les arbres et semences comme desracinees, gectees et pendans au travers par paleteaux, si que on n'y peust cognoistre ordonnance ne esperer fruit. (CHART., Q. inv., 1422, 8)
[10] En somme tant estoit cellui habit changié par empirement de couleur et de beauté que ceulx qui tel le bastirent a paine y cognoistroient leur ouvraige. (CHART., Q. inv., 1422, 8)

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