| [1] | En l'advenir que penser ne sçavons Fors que petit d'esperance y avons, Quant nous voyons France sy decheoir, Et a nous tous du dechiet mescheoir. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 2) | | [2] | ou plus a savoir Et bonté doit plus eur avoir, Car, ja l'ont, ceulx qui bien l'ont quis, Trouvé par grant savoir acquis, Car en maintes choses s'estend Bon eür avoir, non obstant Qu'icy ne face mencion Fors de ce que l'affeccion Desire, sans plus, sur le point, Qui mieulx vient a Richece a point, Que l'en cleime: biens de Fortune, Car la guise en voyons commune Que pas n'en sont les mieulx servis Ceulx qui mieulx les ont desservis; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 82) | | [3] | Or voyons donc lequel de ces deux seigneurs vouloit tromper son compaignon, affin que si, pour le temps advenir, cecy tumboyt entre les mains de quelque jeune prince qui eust à conduyre choses semblables, il eust myeulx congnoissance pour l'avoir veü et se garder d'estre trompé. (COMM., I, 1489-1491, 230) | | [4] | au fort voyons que c'est, A l'adventure Chacun est Ung peu de nostre parenté. le temps advenir, cecy tumboyt entre les mains de quelque jeune prince qui eust à conduyre choses semblables, il eust myeulx congnoissance pour l'avoir veü et se garder d'estre trompé. (Sots triumph., c.1475, 38) | | [5] | Nous le devons donc bien gemir Quant le voyons ainsi passé. (Vig. Trib., c.1480, 231) | | [6] | A l'oeil nous voyons Que bref n'on n'a rien Que ne pourchasse les façons D'avoir d'autruy avec le sien. (Mir. st Nic. juif, c.1480-1500, 74) | | [7] | S'il vous plait, que nous le voyons, Si qu'avec vous joians soyons De vostre bien. avoir d'autruy avec le sien. (Mir. ev. N.D., c.1348, 81) | | [8] | Justice et raison demandez Mais point ne vous y actendez, Car nous sommes si fort bendéz, Par Dieu, que nous n'y voyons goutte. (BAUDE, Dictz moraulx S., p.1450, 99) | | [9] | se nous voyons Justice, Par l'aer luysant, descendre sur la terre A triumpher et subjuguer le vice Que j'ay nourry, par discorde et par guerre, Ou j'ay tenu mains nobles cueurs en serre, Et desvoyé de leurs desirs royaulx. (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 10) | | [10] | XVII Ou temps qu'Alixandre regna, Ungs homs nommé Dïomedés Devant lui on lui admena Engrillonné pousses et detz Comme larron, car il fut des Escumeurs que voyons courir ; (VILLON, Test. M., 1461-1462, 31) |
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Attestation de 