C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de voyant dans 7FMR 
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[1] L'ost des Amasones voyant, Qui de paour cuident qu'ilz fuyent, Si les vont chacent, sur eulx huyent. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 203)
[2]Grieux, voyant qu'a ce qu'ont tendu Ont pou gaigné et moult perdu, Sont tous lassez d'ycelle guerre ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 137)
[3] Plus que ne pourroie dire, et ne cessasse ne saroie actaindre à exprimer la tres grant joie dont mon cuer est rempli presentement à cause de ceste glorieuse paix de rechief confermée entre les princes françois ja long temps par maling esperit envieux du bien de ce royaume esté contencieux ensemble, pour lequel descort toute France tournoit à ruine, mais avoirie la prophecie du psalmiste, par la Dieux grace, nous, les bons subgiéz de France, desireux la tourmente estre cessée, semant en lermes et plours noz oroisons, recueillons par divine vertu en esjouissement, c'est assavoir, sommes avenus à noz loyaulx desirs, voyant ceste paix pour laquelle en habondance de leesse, tressaillans comme tous hors de nous meismes, nous entreconjouissons et faisons feste, comme il ne soit cuer humain, et bien disposé de loyal foy en l'amour de son prince, et desireux du bien de la chose publique, piteux du mal passé, fraternel et charitable à son prouchain, qui à present en grant consolacion ne doie mener joye. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 89)
[4] et qui ne la menroit, voyant cesséz les occisions, les grans cruaultéz, les ruines, les rebellions, l'orgueil de vile et chetive gent, le fol gouvernement de menu et bestial peuple, le prince comme asservi, et le despris des nobles, et à brief dire, les infinis maulx et detestables tourmens qui ont couru trop pires que oncques mais ceste present année ? (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 89)
[5] À nom Dieu, estre sages afin que cler voyant en toutes causes et que erreur ne soit en leurs jugemens, qu'ilz craingnent Dieu afin que convoitise par faveur ou flaterie ne puissent estre corrumpus, preudesommes et justes à tenir main droite à tout homme sans que nul s'en puist plaindre, doulx et humains afin que les povres et simples s'osent tirer vers eulx quant tort leur est fait. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 96)
[6] Mais qui plus est, les povres et petis compaignons de sa court, le bon roy qui estoit piteux, et en toutes choses circonspect et cler voyant, cuides tu que il les oubliast ? (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 155)
[7] Or, voyant le roy que là ne povoit si tost avoir fait et que le conte de Charroloys s'aprochoit de Paris, doubtant qu'ilz ne feissent ouverture à luy et à son frère et duc de Bretaigne qui venoyent du costé de Bretaigne, à cause que tous se coulouroyent sur le bien publicque du royaulme, et que ce que eust fait ladicte cité de Paris doubtoit que toutes les autres villes ne feissent le semblable, se delibera à grans journées de venir entrer dedans Paris et garder que ces deux grosses armées ne se peussent assembler. (COMM., I, 1489-1491, 18)
[8] Encores estoit en l'ost du conte de Charroloys le vichancellier de Bretaigne, appellé Rouville, et ung vieil hommed'armes, appelle Madré, qui avoit baillé le pont Saincte Maxence, et eurent peur pour le murmure qui estoit contre eulx, voyant que on estoit à la bataille et que les gens de quoy ilz s'estoient faictz fortz n'y estoyent joinctz, et se misdrent les dessusditz à la fuyte, avant que l'on combattist, le chemin où il pensoient trouver les Bretons. (COMM., I, 1489-1491, 22)
[9] Voyant cecy, vint ce saige chevalier monsr de Contay direà son maistre, monsr de Charroloys, que, s'il vouloit gaigner ceste bataille, il estoit temps qu'il marchast, disant les raisons pour quoy, et que, si plus tost l'eust fait, que ja ses ennemys fussent desconfitz, car il les avoit trouvéz en petit nombre, lequel croyssoit à veue d'oeil; (COMM., I, 1489-1491, 24)
[10] Noz chevaucheurs avoient ung petit reprins de cueur, voyant que les autres chevaucheurs estoient foibles, et se rapprochèrent de la ville et trouvèrent encores ces bataillesau lieu où il les avoient laissées, qui leur donna nouveau pensement. (COMM., I, 1489-1491, 73)

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