C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de voyans dans 7FMR 
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[1] Et pour ce, le mauvais conseilleur plain de convoitise ne sera pas sans blandisses et flaterie et soubz ce vice seront couvers ses faiz voire aux non cler voyans, car pour venir à la conclusion où il tent, se soubtillera à toutes flateries. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 78)
[2] Ce acorde Bouece disant : Il ne souffist pas congnoistre les choses presentes mais celles avenir ou qui avenir peuent, car n'est pas doubte que tout ainsi que par cause de cruaulté on a veu mains maulx avenir diversement et en plusieurs lieux, puet en semblable casavenir en toute place ou elle est excitée, et comme ce doye tourner à exemple aux voyans. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 93)
[3] Et par le contraire veult dire oultre au blasme de mençonge que les choses qui deçoivent, c'est assavoir mençonge, se terminent et cheent en neant, c'est à entendre que chose fainte et apparant autre que elle n'est au vray ne durera pas, et si sera apperceue des saiges et clers voyans qui bien y prenderont garde. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 162)
[4]Voyans ceulx qui estoient dedans Saint Trond la bataille perdue pour eulx et qu'ilz estoient enferméz tout à l'envyron, cuydans la desconfiture trop plus grande qu'elle n'avoit esté, rendirent la ville, laissèrent les armes et baillèrent dix hommes à voulenté telz que le duc de Bourgongne vouldroit eslire, lesquelz il fist decapiter; (COMM., I, 1489-1491, 110)
[5] Et, se voyans desesperéz de secours, veü que le roy estoit là en personne contre eulx, se deliberèrent de faire une grosse saillie et de mectre toutes choses en adventure, car aussi bien se veoient-ilz perduz. (COMM., I, 1489-1491, 154)
[6] et, se voyans conseillés de si grand homme et desirant leur liberté, vindrent crier au roy, allant à la messe, en grand nombre d'hommes et de femmes: " Liberté ! (COMM., III, 1495-1498, 59)
[7] Quant Luculus, consulle de Romme, vit que une grant compaignie des Macedones, qui en son ost estoient, s'enalloient aux ennemis pour estre contre lui, incontinent il les syevit en ordonnance debattaille, et de sy près que ses anemis qui les attendoient pour assembler aeulx, voyans venir les Rommains de sy près, pensserent qu'ilzvenissent comme ennemis, furent contrains de lancer et de traire a eulx; (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 54)
[8] Parce que lors ledit Alphons tenoit Et maintenoit ce royaulme par force, Voyant qu'au roy par droit appartenoit, Le peuple tant de grief mal soustenoit, Tant de rapine et de cruelle estorce, De tirannie, de voluntaire amorce Que plusieurs gens eulx voyans en souffrance, Furent contrains d'eulx retirer en France. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 130)
[9] Lesquelz voyans sa grande lascheté, Et des François le grant povoir notté, Tantost aprés eulx mesmes sans attendre, Tres humblement au roy se vindrent rendre Luy apportant des portes de la ville Et du chasteau, en maniere serville, Toutes les clefz: luy suppliant aussi A joinctes mains qu'il les print a mercy. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 247)
[10] Et ce dit jour mesmes, pource que le roy fut disner en la maison d'un seigneur de la ville de Napples, qui estoit auprés du lieu ou l'artillerie avoyt esté assiegee, aprés disner les canonniers et bombardiers saichant le roy ou il estoit, et qu'il les povoit veoir et adviser, se parforcerent si tres depiteusement a tirer et tempester la dicte place du Chasteau Neuf, moyennant aussi quelques gracieux dons d'argent que le roy leur envoya affin qu'ilz fissent bon devoir, que environ trois heures aprés disner, ceulx de dedens voyans l'enorme baterie qu'on leur faisoit de toutes pars, le roy en propre personne illecques present, furent contrains de rechief a parlementer: et cessa l'artillerie. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 252)

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