C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de voit dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] Tout est en autres mains acquis ce que force de murs et de fossez n'environne et encores en meilleures gardes a il souvent de grans pertes que chascun voit. (CHART., Q. inv., 1422, 21)
[2] Maintenant voit on clerement la petite constance de ton muable couraige, peuple seduit et legier a decevoir, quant tu ne sceis souffrir l'aise de paix et si ne peus soustenir la durté de la guerre, car, lors que tu es riche et plantureux de biens, tu ne peuz vivre sans blapheme et sans murmure, et si tost que la foule des guerres que tu pourchasses vient sur toy, tu es enclin a toute sedicion et ne le peus soustenir sans forvoyer de vraye obeissance. (CHART., Q. inv., 1422, 25)
[3] Toutes ces choses sont cogneues et notoires et m'en rapporte a Dieu qui les voit, et neantmoins je les passe, car ameres sont a ramentevoir, fors tant que je ne me pourroye tenir de dire que la legiere foy muable et petite loiaulté des subgez a ceste seigneurie est mouvement et occhoison de la venue de noz ennemis sur nous, qui autrement n'en eussent prins le hardement. (CHART., Q. inv., 1422, 28)
[4] Plaise a Dieu que ainsi nous en puisse avenir, et si fera il s'en nous ne tient, car quelque mal que nous souffrons pour nostre pechié et la division d'entre nous, François, qui accroist la force de l'adversaire, on voit clerement que ses pertes ont esté et sont grandes et ses dangiers merveilleux, et, se nous savons mectre paine a le saigement grever et avoir pacience de souffrir, trop plus legiere chose est a nous, si fortunez que nous sommes, de le dechacier que a lui, si exaucié comme il cuide, de nous conquerir. (CHART., Q. inv., 1422, 36)
[5] S'il a esperance Et humble souffrance Et a sa dame acointance, Donc lui puet il dire, S'il voit sa semblance, Que Pitié s'avance De mectre bonne alegance En son dur martire. (CHART., L. Plais., c.1412, 152)
[6] On le voit bien es rosiers, ce me semble; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 166)
[7] Et s'il treuve quelque fois sa saison Que Bel Accueil lui donne l'achaison D'oser compter et dire sa raison En tresgrant crainte, Et de fairë a la belle sa plainte Afin de mieulx venir a son attainte, Tant qu'elle voit que ce n'est mie fainte De ce qu'il dit, Et el lui donne un courtois escondit Meslé d'espoir que refus contredit Et d'un regart qui sa durté desdit A longue attente, Et il le prent pour soy a son entente, Il n'est joye que a celle heure il ne sente N'il n'est douleur qui ce jour le tourmente Ne qui l'esmeuve. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 172)
[8] Si meurt tout vis Homme jaloux comme en enfer havis, Quant voit qu'esbas ou festes ou convis S'entreprennent si non a son devis. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 186)
[9] Car Amours fait cuer d'amant bestourner Et de son droit estat le destourner, Et en homme par son pouoir tourner Sens insensible, Et ce qui doit ayder estre nuysible, Et puissance devenir impossible, Et ce qu'on voit apparoir invisible, Seurté doubter Et en doubte seurement se bouter, A son preu sourt, son contraire escouter, Volenté croire et raison rebouter. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 190)
[10] Mais Fortune a son mal voué, Comme il appert -- Mon cuer ce que plus chier a, pert Et on le voit tout en appert -- Combien qu'il soit sage et appert. (CHART., L. Dames, 1416, 232)

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