C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de voire dans 7FMR 
756 attestations 
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[1] Dont suis tiree De deux douleurs et martiree, Quant la joie qu'ay desiree Le plus, m'est du tout empiree Par doubte, voire Si fort que je ne sçay que croirre: Ou se je doubte, ou se j'espoire. (CHART., L. Dames, 1416, 272)
[2] Las voire! (CHART., D. Rev., a.1424, 318)
[3] Pourtant estoit le regart d'Entendement tousjours rabatu et reflechi vers mon lit, et sur l'englet ou les troys damnees menteresses se tenoient, voire si que tourner ne se sçavoit vers lesdites dames, ne les recevoir et bienvieignier comme a garde de mallade affiert, mais demouroit en une vergonneuse descongnoissance, tant que la premiere dez troys dames s'enhardit par doulces parolles, que de son humble auctorité et de sa tres auctorisee simplesse elle commença en telle sentence: (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 24)
[4] Mais Nature le corps ordonne Et appreste pour recevoir L'ame, qui tout peut concevoir, Mais de Dieu propre elle est creé, Qui Nature a si agreé Qu'il lui a donné le pouoir De faire et deffaire pouoir, Voire forme materielle, Mais l'ame est celestielle, Esperit legier, invisible, Tres cognoiscent et entendible; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 30)
[5] Et par elles est gouverné Le corps, voire empire ou regné, Voire trestout l'univers monde, Tant comme il dure a la reonde, Et, s'il ne l'est, le doit il estre, Ainsi l'ordonna Dieu celestre. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 32)
[6] Et par elles est gouverné Le corps, voire empire ou regné, Voire trestout l'univers monde, Tant comme il dure a la reonde, Et, s'il ne l'est, le doit il estre, Ainsi l'ordonna Dieu celestre. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 32)
[7] Et le gouvernent voirement, Voire tellement quellement, Car a peu de gent font raison, Aux aulcuns tollent sans raison, Aux aultres donnent plus que droit, Justice n'y gardent a droit, Ainçois y est trop malmeneeEt tres faulsement demenee. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 67)
[8] Mais li maufez les en destourne, Qui la roe ma dame tourne Et les assiet en si dur point Que trestout leur vient mal a point, Voire tous ceulx, qui par ses mains Passent, dont il en y a mains, Qui par lui sont mal atourné Et du plus hault au bas tourné. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 72)
[9] Dire vous vueil de la figure De celle qui mains maulx agure, Voire ainsi qu'elle m'apparu, Mais a aultres elle paru D'autre figure, comme escript En ont plusieurs en maint escript, Et aucuns l'ont interpreteePar l'image si hault montee, Qui a Nabugodonosor Apparu, toute de tresor La teste, et, les piez peust on querre De fer, d'arain, de plomb, de terre Et les autres membres du corps, Mais d'elle autrement ay recors, Ainsi com la m'orrés descripre, Se proprement je le sçay dire. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 74)
[10] N'onques ne fu, c'est chose voire, A veoir plus bel edefice, Car, tant fu par grant artefice Fondé et fait si soubtilment Qu'il sembloit tout visiblement A toutes gens grans et menues Que le sommet touchiast les nues, Car tant est hault qu'on ne voit point, Se le souleil ne luit a point, Le sommeton, encore a peine Le choisist, qui s'en met en peine Et, pour la grant haulteur qu'il a, Plus de mille lieues de la Loings voit on l'ombre du chastel, Quant li soulaulx lui fait mantel, Mais, s'il est haulx et beaulx et droiz, Encor plus fors en tous endroiz Est par semblant et de duree Infaillible et asseuree, Mais la beauté du maçonnage, Et les devises, et l'ouvrageEt les riches entailleures, Et les jolies doreures N'aroie pouoir de descripre, Se je ne finoie de dire, Car ce n'est se merveilles non; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 109)

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