| [1] | Et je disoie notablement que pres de la moitié de la superfice de la lune est devers nous et non pas la moitié, et seroit veue se elle estoit enluminee, car toutes fois que un corps sperique plus grant que l'espace de entre .II. ouylz est devant nous, l'en ne pourroit voier fors moins de la moitié de la superfice. (ORESME, C.M., c.1377, 494) | | [2] | Et pour ce que Il est tant bel, tout aussi comme les angelz se delectent en voier Dieu duquel saint Pierre dist en sa Canonique: In quem desiderant angeli prospicere, semblablement les corps beneurés se delecteront en resgarder corporelment nostre humanité en leur createur et redempteur qui est tant glorieuse. (ORESME, C.M., c.1377, 726) | | [3] | Et cel Vaudeis en son vergier Trop volentiers se delitoit Et souvente foiz visitoit Son gardinier en son repaire Pour voier comme il savoit faire Le mestier ou commis estoit. (Tomb. Chartr. Trois contes S., c.1337-1339, 114) | | [4] | «Je voulzisse voier cel homme Qui de moi telx nouvelles dit. (Tomb. Chartr. Trois contes S., c.1337-1339, 116) | | [5] | Jeudi, IIIJe jour d'avril, messire Mathieu Le Voier, prebstre, chanoine de Meaulz, maistre Guillaume Rose et Adam des Vignes, et chascun d'eulz, se sont constituez pleges et caucions pour les religieux, abbé et couvent de Saint-Faron-lez-Meaulz, pour la somme de C livres tournois, ordonnée à prendre pour ladicte eglise de Saint-Faron sur l'argent appartenant à l'execucion du testament de feu messire Jehan de Sains, jadiz evesque de Meaulz, selon l'appoinctement de la Court fait le XXIXe jour de mars derrain passé, et à ycelle somme de C livres recevoir et emploier es reparacionsdes edifices appartenans à ladicte eglise de Saint-Faron, selon ledict appoinctement, est commis du consentement de me J. Paris, procureur desdis abbé et couvent, Jehan de Tramblay, marchant, demourant à Meaulz, qui ycelle somme a promis emploier en ce que dit est, et en rendre compte sans pour ce avoir gaiges ou salaires. (FAUQ., II, 1421-1430, 227) | | [6] | Me Phelippe de Morvillier, premier president, et aucuns autres des conseilliers de ceans alerent en la Chambre du Conseil leiz la Chambre des Comptes pour conseillier et jugier l'arrest d'entre Thomas Orleant, appellant des gens des Comptes, d'une part, et Jehan du Croix, Guillaume Cename et autres marchans de Paris, d'autre part, et veu le procès par l'evesque de Noion, president es Comptes, et ledit de Morvillier, me G. Perriere, me G. Le Breton, me G. Cotin, me Phelippe Le Begue, Sy. de Plumetot, me E. des Portes, conseilliers du Roy en Parlement, me Marc de Foras, me de Laillier, me Giles Veau, Jehan Guerin, maistres desdis Comptes, a esté conclu, ut sequitur : Conclu a esté que lesdiz du Croix, Cename et leurs consors feront adjorner à jour competent par devant lesdiz segneurs Michiel Tibert et Marcel Testard,eschevins de Paris, en novembre mil CCCCXVIII, et aussi la vefve, heritiers ou aians cause de feu Noël Marchant, lors prevost des marchans de ladicte ville de Paris, la vefve, heritiers ou aians cause de feu Pierre Le Voier, lors eschevin de la ville de Paris, les aians cause de Robert Louvet, aussi lors clerc de la marchandise de Paris, pour debatre, se bon leur semble, la closture du compte dudit Thomas Orlant ou regard de la somme de VJcX livres tournois deue ausdiz du Croix et ses consors à cause de prest et dont ilz font demande, et se sont opposez à ladicte closture de compte ou autrement, et faire et dire en oultre ce que vouldront et que raison donra, et parties oyes et joint ce que dit et fait sera, sera fait droit sur ycellui procès, tant en la cause d'appel dudit Thomas que ou regard desdiz marchans, ainsi qu'il appartendra. (FAUQ., III, 1431-1435, 60) |
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Attestation de 