C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vint dans 7FMR 
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[1] L'Acteur commence: Environ l'aube du jour, lors que la premiere clarté du soleil et nature contente du repos de la nuit nous rappellent aux mondains labours, n'a gaires me trouvaysoudainement esveillié et, ainsi que a l'entendement après repos se presente ce que l'en a plus a cuer, me vint en ymaginacion la douloureuse fortune et le piteux estat de la haulte seigneurie et glorieuse maison de France, qui entre destruction et ressource chancelle douloureusement soubz la main de Dieu, ainsi que la divine puissance l'a souffert. (CHART., Q. inv., 1422, 5)
[2] Et le peuple appellé Scite, en la guerre qu'il eut avecques le roy Daire de Perse, se mist tousjours en fuyte jusques ad ce qu'il vint au lieu ou estoient les sepultures de leurs peres et predecesseurs, et illec se combatirent jusques a la mort, comme ceulx qui pitié naturelle de leurs parens et païz contraignoit a resistence et a garder le lieu de la naissance et sepulture de leurs lignees. (CHART., Q. inv., 1422, 12)
[3] quantune dame de haulte renommee vint a l'encontre de ses enfans qui d'une bataille s'enfuyoient et pour confundre leur vituperable honte et lacheté laissa la commune vergoigne feminine, car elle se descouvry par devant en leur disant, puis que fouir vouloient, qu'ilz rentrassent ou ventre qui les avoit portez et que autre lieu n'avoit pour les sauver, comme s'elle voulsist dire que mieulx leur vaulsist n'avoir oncques esté nez que estre yssuz de son ventre au reprouche d'eulx et de leur lignee. (CHART., Q. inv., 1422, 60)
[4] Ainsi en fait comme reliquïaire En memoire du gracïeux vïaire Qui lui plaist si Qu'il lui semble pour vray qu'il soit ainsi Qu'oncques d'elle rien ne vint në yssi, Qui ne doie plaire a chascun aussi. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 173)
[5] Et croit de vray ce qui oncques n'avint Et jure Dieu des fois ou quinze ou vint Qu'el ayme tel dont onq ne lui souvint. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 184)
[6] Une dame, quant ce vint a sa fois, Ala nommer le bon conte de Foix Sage et entier, Noble Jehan, de Phebus heritier, Et qui porte son escu en quartier Et de tousjours suit l'amoureux mestier. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 193)
[7] La me vint un acez seurprendre De Desir qui me fist esprendre; (CHART., L. Dames, 1416, 202)
[8] et jusques la vint Puis que dix ansOt que par mauvaiz mesdisans, A verité contredisans, De lui et des siens maldisans, Fut moult blechié Son honneur, dont ce fut pechié, Car il est si bien entechié Et a tout honneur adrechié Qu'il est loué De tous les bons et advoué De vertus largement doué. (CHART., L. Dames, 1416, 231)
[9] Foible et malade Vint au dur jour a couleur fade, Aprés que ot fait mainte balade Au lict, ou rien ne lui fut sade Ne savoureux Fors ses seulx pensers amoureux; (CHART., L. Dames, 1416, 240)
[10] Adoncques a toutes lour di, Et m'en souvint, Ainsi qu'a la bouche me vint Pour le cas qui alors avint De l'esglentier, dont el revint, Que c'est droicture Qu'en amours ait joie et ardure, Car oncques Raison ne Nature Ne firent doulceur sans pointureEt tous le voient: " Rosiers qui des roses pourvoient Ont piquans, et jadis avoient, Par quoy le cueillir nous devoient Sans bleceüre; (CHART., L. Dames, 1416, 254)

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