C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de veu dans 7FMR 
1939 attestations 
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[1] De si precieux et riche ouvraige estoit basty cellui mantel et de si longue main avoit on mis paine a y ouvrer et faire l'assemblee des parties dont il estoit composé que, dessoubz le ciel, ne fut veu le pareil, se Fortune, envieuse de longue prosperité, l'eust souffert en sa beauté demourer; (CHART., Q. inv., 1422, 8)
[2] Il ne m'est besoing, pour ma raison confermer, de querir anciennes histoires dutemps passé, mais nous vaille pour leçon ce que nous avons veu n'a gueres et de noz jours, et recordons a noz cueurs le fait de la maleureuse bataille d'Agincourt, dont nous avons chier comparé et encore plaignons la douloureux infortune et emportons sur nous toute celle malle mescheance, de laquelle ne pourrons saillir sinon par diligemment travaillier et saigement souffrir et chastier nostre hastiveté perilleuse par la sceurté de bonne attrempance. (CHART., Q. inv., 1422, 34)
[3] mais je n'ay veu les biensfaiz guerredonner, ne les faultes punir, si ne scay, se honte y a, qui plus en doit rougir ou ceulx qui faillent a leurs gardes defendre ou ceulx qui leur faillent de bon secours. (CHART., Q. inv., 1422, 43)
[4] Le savoir raisonnable croist avecques les ans et la longue vie et grans experiences font les certains jugemens, si est la savance quise en ceulx qui plus ont veu et plus vescu. (CHART., Q. inv., 1422, 47)
[5] Et n'a pas encores trois ans que j'ay veu en pluseurs hommes de tous estas si enferme et petite foy que les pluseurs en leurs couraiges fuioyent l'adhesion de leur seigneur et l'aide de leur seigneurie comme chose perdue et comme malade jugié a mort et abandonné sans remede, qui depuis ont reprins cuer et bonne fiance. (CHART., Q. inv., 1422, 48)
[6] Et se aucun en enquiert pour savoir ce que nul ne peut ignorer, quans avons nous veu desobeir aux mandemens, enfraindre les deffenses, venir quant il leur plaist et s'en aller a qui qu'en desplaise, abandonner leurs gardes pour garder choses abandonnees sans cause, livrer les forteresces pour soy delivrer de force, aubesoing faillir et soy rendre sans besoing, faire departir les compaignies et tenir compaignie a part? (CHART., Q. inv., 1422, 59)
[7] Amours son estre Prent es haulx cuers comme seignieur et mestre, N'oncques n'eusmes ne pere në ancestre Qui en son temps ne l'ait veu ainsi estre; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160)
[8] Et s'il l'a veu et remiré, tresor Il le reprent et le veult veoir encor Et du doy traire, Car quantque vient d'elle souëf lui flaire. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 173)
[9] Maiz cela estre ne pourroit: Ma fortune ne le vourroit, N'en mon courage ne cherroit Qu'il advenist Que se de moy lui souvenist Ne qu'a servant me retenist, Car de riens ne m'appartenist Tant amoureuse Pensee ne si gracïeuse, Tant haulte ne si eüreuse, Ne de joie tant planteureuse, Veu que je suis Cellui qui a moy mesmes nuys Par mon mal eur; (CHART., L. Dames, 1416, 207)
[10] Or n'ont ilz veu en lui se non Loyauté dont il a le nom, Puis que ceulx pour loyaulx tenon Qui se maintiennent Si bien que foy et devoir tiennent Vers leur seignieur et le soustiennent Jusqu'au mourir, et entretiennent Leur loyauté Au besoing, et la fëauté De leur dame et de sa beauté, Sans penser mal ne crüauté N'aguetz subtiz. (CHART., L. Dames, 1416, 223)

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