| [1] | Dont si en moy estoit la grace de le sçavoir reciter en obtemperant à l'amoureuse obtestacion de ton escript, j'escriproye voulentiers aucune chose pour mesmes satisfaire à mon insatiable et curieux desir que j'ay à l'honneur du mort, mais je n'ay mye jardin plantureux où je puisse cueillir si belles fleurs que tu m'as envoyées de ton tresfertille verger, demonstrant que tu es ortalin soigneux et labourieux cultiveur de la terre feconde, qui te rend les belles verdures, fresches roses et doulces vyolettes colorées de diverse dyapreure et de variant paincture, distinctes, plus souef sentans que les precieuses odeurs d'Arabe thurifere. (ROBERTET, Oeuvres Z., c.1450-1500, 162) | | [2] | " -- " Voulentiers, dist la fille, jel'essayeray ainsi: Il a en son verger une ante qui est tant belle, et qu'il ayme plus que tous autres arbres. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 91) | | [3] | Ce temple était un clos flori verger, Passant en tout le val délicieux, Auquel jadis Pâris, jeune Berger, Pria d'amour Pégasis aux beaux yeux : Car bien semblait que du plus haut des Cieux Jupiter fût venu au mortel estre, Pour le construire et le faire tel estre, Tant reluisait en exquise beauté. (R014, 98) | | [4] | Maints ennemis le viennent assiéger, Dont le plus rude est le serin léger, L'autre le geai, la passe, et la calande : Ainsi la dame (à qui me recommande) S'ébat à voir la guerre en son verger Plus beau, que fort. (R014, 314) | | [5] | Une pastourelle gentille Et un berger en un verger, L'autre hier jouant à la bille S'entredisaient, pour abréger : Roger Berger, Légère Bergère, C'est trop à la bille joué. (R014, 368) | | [6] | Apres les jardins nous cultiverons le clos ou verger à fruits,et là poserons la pepiniere pour les Sauvageaux, la Bastardierepour enter. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 2 r°) | | [7] | Suivant le verger pres du petit ruisseau, nous situerons lepré pour le pasturage, avec l'ozeraye l'ormaye, l'aunaye etla saulsaye au circuit : et au dela nous mettrons l'estang, ou levivier, puis les grands prez, pour la provision et revenu duseigneur. faire tel estre, Tant reluisait en exquise beauté. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 2 r°) | | [8] | Du bout d'une grande allee que dresserez depuis vostreperron jusques au mur du verger, entre les deux jardins sansautre closture ou separation que de deux hayes vives, serale verger separé des autres jardins par muraille traversant auxdeux costez du clos de vostre lieu. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 7 v°) | | [9] | Du bout d'une grande allee que dresserez depuis vostreperron jusques au mur du verger, entre les deux jardins sansautre closture ou separation que de deux hayes vives, serale verger separé des autres jardins par muraille traversant auxdeux costez du clos de vostre lieu. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 7 v°) | | [10] | Le verger fera la closture de vostre logis par lequel vousentrerez en vostre pastiz, ou pré de pasturage sur le petit rif,verdoyant vostre verger, le long duquel ruisseau, et aussi devostre vivier ou estang vous ferez vos plantats de saulsaye. clos de vostre lieu. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 7 v°) |
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Attestation de 