C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de veoye dans 7FMR 
26 attestations 
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[1] Ainsi, cheus ma dame Fortune Fu mise, mais pas importune Ne fus de tost requerir dons, Car je n'avoie soing adons Fors de jouer, car jeune estoie, Si ne veoye, ne sentoie En maniere que j'apperceusse, Ne que de riens le fait sceusse De l'ordonnance de la court, Ou joye et solas sont moult court; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 24)
[2] Et quant leur veoye telz meurs, Disoye qu'a joennes, n'a meurs, Pleust a Dieu que l'en ne portast Honneur, fors a ceulx qu'on notast Estre vertueux et sanz triches, Et non mie ainsi aux plus riches ! (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 47)
[3] Et ne me vueilles estrangier De toute joye, car, au fort, Je ne pourroye avoir confort Pour nul honneur, n'or, ne argent Se je veoye ainsi ma gent Perir et prendre laide fin ! mie ainsi aux plus riches ! (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 269)
[4]Et pour fin de ma lettre, j'ay prié aucuns personnaiges et en bon lieu que ceste hayne voulsist repouser sans adjouster plus grant foy aux rapports ny faire nulle rigueur jusques a ce que plus amplement le roy feust informé de voz excuses, et que aprés ce coup ne m'en empescheroie plus si je vous veoye gens obstinés. (0304, 195)
[5] Jouhan, comme un bon filz et sage, Regardez qu'il n'y ait deffault Dessus mon corps, ne bas ne hault, Affin que briefment on me voye, Autrement je me courceroye Se veoye une seulle plume Dessus moy, car c'est la coustume De noz nouvelles mariees, Si nous sommes cointes, parees, A droit avons nostre regard. (P. Jouh. D.R., a.1488, 18)
[6] Las, complere Je luy devoye En son affaire, Quant je veoye -- qu'il non avoit en riens mespris. (Pass. Auv., 1477, 276)
[7] Dobtant d'avoir punicïon, Je vous en fis bien adviser, Car mespriser Veoye nostre nacïon. (Pass. Auv., 1477, 277)
[8] Le lendemain du premier jour de May, Dedens mon lit ainsi que je dormoye, Au point du jour m'avint que je songay Que devant moy une fleur je veoye Qui me disoit : « Amy, je me souloye En toy fier, car pieça mon party Tu tenoies, mais mis l'as en oubly, En soustenant la fueille contre moy ; (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 87)
[9] Par les fenestres de mes yeulx, Ou temps passé, quant regardoie, Avis m'estoit, ainsi m'ait Dieux, Que de trop plus belles veoye Qu'a present ne fais : mais j'estoie Ravy en plaisir et lyesse, Es mains de ma Dame Jennesse. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 150)
[10] Aprés entrer je le veoye En ung comptouer qu'il avoit ; (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 152)

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