C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vent dans 7FMR 
575 attestations 
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[1] Tournez voz yeulx et convertissez vostre jugement sur vous mesmes, denuez voz pensees de toutes affections qui vous meuvent a part, et vous cognoistrez que les pluseurs de vous laissent la seigneurie dont vous estes subgiez sans defense exposee a toute fortune, comme la nef degetee par tempeste de mer qui va la voille baissee ou le vent et les vagues la dechacent. (CHART., Q. inv., 1422, 13)
[2] Quantes malles nuiz et disete de boire et de menger endurent souvent ceulx qui le mestier de la guerre frequentent, chargez de fer au vent et a la pluye, sans autre couverture que du ciel et y perdent souvent leurs chevaulx et leur chatel, mettent leur vie en aventure de mort et de fait y meurent. (CHART., Q. inv., 1422, 29)
[3] Nous ne povons pas vivre du vent, ne noz revenues ne nous suffiront a soustenir les fraiz de la guerre, et se le prince ne recueult de son peuple dont il nous puisse paier, et en servant a la communité nous vivons des biens que nous trouvons, a Dieu m'en rapporte d'avoir noz consciences excusees. (CHART., Q. inv., 1422, 33)
[4] Et se sa dame a la fenestre vient Soy monstrer goute Ou se le vent une fenestre boute, Dont il cuide que sa dame l'escoute, S'il va couchier joieux, n'en faictes doubte. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 169)
[5] Puis qu'a amer pris, ne cessay, N'oncques puis Penser ne lessay, Qui son couvent Ne tient, maiz le tourne souvent, Ainsi que le cochet au vent; (CHART., L. Dames, 1416, 249)
[6] Donne joie et puis chier la vent. (CHART., L. Dames, 1416, 249)
[7] Or suy ge bien appercevant Que ta doulceur est plus grevant Que beauté de soleil levant Que vent couvoie. (CHART., L. Dames, 1416, 277)
[8] Ha˙, ha˙, Bien a renommee enha˙ Qui son vent pour estre tra˙ Met es mains de telz y a y! (CHART., L. Dames, 1416, 280)
[9] " Je ne sçay, maiz le plus souvent Les flateurs sont bien des seigneurs, Et ont tout a leur gré le vent Et raboutent tous les meilleurs; (CHART., D. Her., p.1415, 425)
[10] Se tu as le courage ou pour plus proprement parler la folle cuidance de toy vouloir ingerer jusques au dangereux donjon ou dame Court se retrait en son privé, saches que le guichet en est si petit, la planche si estroicte, la fosse desoubz si parfont, et y court le vent d'envie a si grant bouffeez, que a l'entrer ou a l'issir tu te pourras blecer sans garison ou tresbuchier sans resourse. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 8)

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