C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de venins dans 7FMR 
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[1] Pense illec venins et charays, Enchantemens, poisons, agays, De toriaux, d'arays et de bestes, Et diverses autres tempestes Qu'elle puist lors pour soy vengier A son mary faire mangier, Car femme n'a plus grant science Fors voulenté pour conscience; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 64)
[2] C'est a dire, mon ami, met le frain a ta bouche afin que par elle tu ne preines le venin, car habondance de viandes mal digerees sont au corps tres nuisables venins. (LA SALE, J.S., 1456, 25)
[3] Prodigue infect portant d'enfer le froc, Corps innoque de tous venins le broc, Que te fault il, lupardin appostac, Puys infernal, dampné gouffrineux roc, Deable d'enfer, que vault ton villain croc Quant ton parler ne prisons ung patac? voulenté pour conscience; (LA VIGNE, S.M., 1496, 137)
[4][ aige ] Et saulce en tous venins confite, Fault il que maulgré mon couraige Sur humain lignage, En ville et village, Sur fol et sur saige, Sus maistre et sur paige Je t'espande en l'heure mauldicte? (Cene dieux, c.1492, 131)
[5] Ces venins pestilencieux Sur jeunes et vieux, Justes, vicieux, Grecz, latins, hebrieux, Tristes et joyeulx, Vous fault sur terre et mer sumer, Vomir, escumer, Escopir, spumer, Pour envenimer La terre, la merEt sur tout le sciecle empirant Qu'en aspirant, En respirant Soit gerre humain Poison tirant, Aille mourant, Riant, plorant, Sans faire point de demourant. (Cene dieux, c.1492, 131)
[6] Quant j'espandray mes venins spurieux, Je puis chascun combatre et estriver. (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 12)
[7] Par tout estoyent communes les maisons, Chascun vivoit sans fremeur et sans craincte, Adoncq n'usoyent de venins ne poisons. (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 27)
[8] Tant alames, ce me fu vis, Parmi le bois tout a devis, Que nous venins sus un praiiel Ou vert fesoit, plaisant et biel, Tous enclos de vermauls rosiers, D'anqueliiers et de lissiers, Et la cantoit li rossegnols En son cant qui fu moult mignols. (FROISS., Par. am., c.1361-1362, 75)
[9] En ce pays y a moult de manieres de serpens et dautres venins, pour la grande chaleur du pays et du poiure. (6203, 325)
[10] Et pour ce vueil je que vous dites a vo seigneur que je lui loue que, se la mouche vient jamais asseoir sur lui et il la puet ataindre, que tantost l'ocie sanz espargnier, ne ja ne soit en doubtance pour le venin qui de lui ystra, car, puis qu'elle sera morte, ses venins n'ara pouoir de lui mal faire. (Bérinus, I, c.1350-1370, 143)

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