| [1] | Au fort se droit a droit revient, Un temps vendra Qu'Amours grant pitié en prendra Et a celle mon cuer rendra Que, s'il lui plaist, le retendra. (CHART., L. Dames, 1416, 207) | | [2] | Bien m'en vendra, Car lors que vostre main tendra Ce livre et lire y couvendra, Du message vous souvendra, Qui n'a plus rien, Si non ses douleurs, qui soit sien. (CHART., L. Dames, 1416, 304) | | [3] | Lors leur vendra a memoire la revelation de Ysaye, qui haultement mauldisoit les pastours qui ne pensent que d'eulx mesmez. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 59) | | [4] | L'aultre loy fut terrienne, Et ceste est celestienne, De pechié phisicienne, Et reconciliative, Sainte, vivificative, De damnation craintive Ou de gloire expectative Quant le grant juge vendra, Duquel la sentence vive, Final et diffinitive, Contre qui nulli n'estrive, A perpetuel tendra. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 62) | | [5] | Et te vendra au devant la mort du sage Caton, qui se occist a Utice, et le sault de Marcus Curcius en la fosse de Romme, ou l'occision que fist Lucrece de soy mesmez par vergoingne de son cas. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 98) | | [6] | Il ne vendra plus en conversation d'omme, ne comme redempteur secourable, maiz bien en majesté divine, et comme redoutable juge. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 107) | | [7] | Maiz qui demanderoit dont vendra ceste surté, je dy qu'elle doit commencer par examende conscience et loyalle entention de bien ouvrer. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 130) | | [8] | Bien se gard qui trop a meffait, Car, s'a celle conclusion Il n'empetre remission, Jamais jour n'i vendra a temps; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 105) | | [9] | Et s'il est duc ou connestable, Tout soit il moult entremettable D'armes et en sache l'usage Et en tous cas prudent et sage, Si ne peut il riens a chief traire, Se Fortune lui est contraire, Car tout lui vendra mal a point, Nonobstant qu'il ne faille point A ses batailles ordener Et a ses gens bien gouverner, Se Fortune le gieu ne taille, Le pis ara de la bataille ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 88) | | [10] | Et s'il est simple chevalier, Qui mette peine a traveiller Pour acquerir honneur et loz, S'infortuné est, dire l'oz, Tout le rebours de son vouloir Lui vendra, ne ja riens valoir Ne lui pourra chose qu'il face,Car Fortune ront quanqu'il brace ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 88) |
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Attestation de 