C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vaquier dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] et doncques comme tel en France peust estre trouvé le bon roy Charles, à son vivant, dont la lueur des bienfais de ses vertus encore nous en redonde, et pour ce, comme dit l'un des sages, Solon, et ce recite Aristote ou .Xme. d'Ethiques, que les solicitudes des besoignes mondaines engendrent destourbier et empeschent des delices de verité, aussi et que les desirs et sensueulx delis encombrent la raison, cestui roy Charles, pour y remedier et faire son devoir, comme droit sage, se delictoit, si comme il est cy devant prouvé et dit, en famille telle et si constant que pour lui peust à la fois vaquier et supplier ses fois, et aussi qui le reparast et esmeust en bien ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 161)
[2] Car, non obstant que naturellement et de nativité y fusse encline, me tolloit y vaquier l'occupacion des affaires que ont communement les mariees et aussi la charge de souvent porter enfans. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 108)
[3] car en cel temps y peuent ilmiex vaquier et euls reposer entre la colleccion des fruis passéset le labeur pour les fruis a venir. (ORESME, E.A.C., c.1370, 433)
[4] (53.5) Li roys Tarquins a fait semblant de funder temples, lieux religieuz aussi comme se il fust de tout hors de cure de batailles et de guerrez et que il n'eust que faire, mez que de vaquier auz euvrez urbaines et priveez. (BERS., I, 1, c.1354-1359, 88)
[5] Puis fut fait commandement de par le roy que de tous son reaulme les pucelles specieuses et vierges fussent ameneez en la cité ou le roy estoit et qu'elles fussent bailliez en garde en la maison des femmes, sulz la main de Egey enuque - et la ilz devoient estre instrute et recevoir la maniere ditte femme, c'est a dire orneez de leurs faces, et toutes choses neççessaires a leur decoracion, comment en ornemens, lavemens et oygnemens -, et que par six mois elles deussent vaquier en leur preparacions - et leurs oyngnemens estoient composez de mirre et de aloez, de barsame et plusieurs aultres souverainnes licours odoriferans -, et que ainsy orneez et oyntes et plaisantes on les devoit transporter en la chambre du roy Assuerus, affin que celle quy seroit plus plaisans au roy, celle eut le lieu de la roygne Vasti et en son trone fut esleue et eslevee. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 280)
[6]Ou, aulcunnefois, pour ce que on ne se est pas advisé de les faire apprendre en leur jeunesse - posé qu'ilz euyssent entendement capable a ce - ou aussi pour ce que, aulcunnefois, est advenu que la necessité a esté a la chose publique que le prince se soit dés sa jeunesse mis a la conduitte et gouvernement de son peuple et de ses affaires, qui ont esté telz qu'il n'a eu temps ne opportunité d'estudier ne de vaquier aux lettres ne aux sciences. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 156)

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