C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vaquer dans 7FMR 
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[1] Aprés ce que elle serapreste, yra ouïr ses messes, tant et en tel quantité que sa devocion sera, ou que loisir et temps luy donra : car n'est mie doubte que se ceste dame a qui soit commis grant gouvernement, comme plusieurs font et ont fait a leurs femmes quant les veoyent bonnes et sages et ilz aloyent hors, ou ilz estoient occupéz ailleurs, ilz bailloient la charge a elles et auctorité de governer tout le fait de leur seigneurie et estre le chief du conseil, - et telles dames font a excuser plus meismes vers Dieu se tant n'employent de temps en longues oroisons que celles qui plus ont loisir, ne elles n'ont pas moins de merite de bien et justement entendre a la chose publique et au bien de tous a leur pouoir que elles aroyent de plus longuemement vaquer en oroisons, s'ainsi n'estoit que elles voulsissent du tout entendre a la vie contemplative et laissier la vie active, si que j'ay dit. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 47)
[2] car, comme proprement soit possible et acquisible à homme, qui l'a à son demaine et de quoy franchement il use comme il veult, toutefoiz d'icelle science, qui est tant enquise tant seulement pour soy, homme ne peut user, n'à franchise vaquer, par especial les pouvres pour les occupassions d'eulx pourchacier, ne les tres grans mondains pour paresce ou pour autres delis, aussi et comme à ce vouloir tous hommes ne soient pas habilles, n'aussi et supposé que touz bien le voulsissent, toutefois n'y pourroient atteindre ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 173)
[3] Et mouvoir ainsi continuelment sanz vacacion et sanz cesser et sanzavoir remission ne repos de vaquer a prudence ou a speculacion, ce n'est pas bonne vie. (ORESME, C.M., c.1377, 302)
[4] Et donques pour ce quenoz predecesseurs ont laissié a traictier ce qui doit estretraictié de mectre les loys ou ne le ont pas souffisanmentbaillié, il nous convient a ce plus vaquer et entendre. (ORESME, E.A., c.1370, 540)
[5] Et quant a l'estatet la condicion ou complexion de la personne et quant au temps et a lamaniere et principalment quant a la fin, si comme pour mieulx vaquera contemplacion, ou pour autre quelconque tresgant bien. (ORESME, E.A.C., c.1370, 226)
[6] Quiconques aprendra familiarement aymer meditacion et souuent y vouldra vaquer elle luy rendra tresioyeuse vie car elle donne en tribulation tresgrande consolacion cest celle qui separe lame du bruit et strepillement des choses terriennes, cest celle qui fait ia enceste vie gouster et sauourer la doulceur du repos pardurable et des ioyes celestielles. (CIB., p.1451, 180)
[7] et par consequent je le vois tres occupé en ma salutacion, comme s'il avoit tout oublié et qu'yl voussit vaquer tant seullement pour moy. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 287)
[8] Ledit Marle respondiqu'il estoit po suffisant pour ledit office, et miex le cognoissoient autres que soy mesme, et combien que aucuns grans hommes ou temps jadis eussent refusé offices publiques, les autres les eussent receuz, comme Jeremie qui les refusa pour vaquer à contemplation, et Ysaie les receut pour laborer au bien publique, lui qui avoit tousjours laboré en son temps ou fait de justice et qui avoit bonne volenté de tousjours bien et loyaument servir le Roy, acceptoit ledit office en suppliant audit Seigneur que lui pleust avoir pour recommendé et le benignement supporter à ce commancement. (BAYE, II, 1411-1417, 130)
[9] Et ce fait, se leva le Roy et les autres seigneurs, et se partirent du Conseil et s'en ala chascun en sa chascune, combien que avant le departement fu supplié au Roy d'aucuns seigneurs qu'il donnast le lieu de quart president, qui vacoit ou devoit vaquer vraissemblablement, par ce que le premier vacoit par ladicte election et par ainsy devoient monter l'un des autres oudit lieu, à maistre J. de Vailly, advocat et nagueres chancellier de Guienne. ledit office en suppliant audit Seigneur que lui pleust avoir pour recommendé et le benignement supporter à ce commancement. (BAYE, II, 1411-1417, 132)
[10] Pour ce que maistre J. de Saint Verain, president en la Chambre des Enquestes, estoit en necessité de maladie, dès passé a près d'un an, et telement que bonnement il ne pouvoit vaquer à sondit office, la Court a au jour d'ui surrogué et surrogue, election par voie de scrutine precedent, maistre Adam de Baudriboz, conseiller du Roy nostre Sire, à l'exercice dudit office de president en ladicte Chambre des Enquestes in vicem dudit de S. Verain. (BAYE, II, 1411-1417, 209)

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