C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vallables dans 7FMR 
11 attestations 
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[1] Et avoient les rommains consideracion pour ce que fait d'offices redonde universellement à la chose publique y devoit mieulx estre regardé à y bien pourveoir que aux singuliers personnes et pourtant ne donnoient les offices par faveur, dons, ou requestes de gens, ains aux plus vallables et sages. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 82)
[2] Et pour ce pleust à Dieu que, ainsi que autre fois ay dit ailleurs sur ceste matiere, que ordre fust par tout de tenir en telz cas les manieres que jadis en avoient les dis rommains souverainement politiques en toutes choses, c'est assavoir que les dis offices fussent donnéz et distribuéz, non mie par telz simonies ou faveurs, mais par pure, loyalle, et vraie eleccion par preudommes bien congnoissans et par bonne enqueste donnéz aux plus vallables et mieulx dignes, chascun estat porveu selon qu'il requiert,si comme en la chevalerie, si que dit est, esleuz les plus expers et sages es choses d'armes avec les circonstances des meurs qui y affierent pour estre chevetains de degré en degré selon leur souffisance ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 82)
[3] Et par ainsi le faire à longue continuacion convendrait tous offices estre bien excitéz pour ce que veu nul y estre receu fors les vallables et bons, tous hommes desirans ataindre à honneur mectroient paine à savoir et valoir afin d'y advenir. assavoir que les dis offices fussent donnéz et distribuéz, non mie par telz simonies ou faveurs, mais par pure, loyalle, et vraie eleccion par preudommes bien congnoissans et par bonne enqueste donnéz aux plus vallables et mieulx dignes, chascun estat porveu selon qu'il requiert,si comme en la chevalerie, si que dit est, esleuz les plus expers et sages es choses d'armes avec les circonstances des meurs qui y affierent pour estre chevetains de degré en degré selon leur souffisance ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 83)
[4] Si sont par especial deux : le premier est que maniere tenissent les dis princes que les mauvais fussent pugnis sans nulle espargne de faveur qui qu'ilz fussent selon les cas de leurs deliz et non par hayne nullement mais en droituriere justice, et les vicieux et de male meurs et non vallables deboutéz, quelque grans ou riches qu'ilz fussent conte n'en fust fait ne acourt bien venus ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 101)
[5] l'autre est que ordonnance fust donnée et tenue que les bons, vertueulx, et vallables fussent, selon leur dessertes, qui mieulx mieulx, grandement honnouréz et remuneréz, mis avant, ne d'autre gent ne fust fait conte. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 101)
[6] Au propos de quoy nous parlons, de donner louenge aux vertus, c'est assavoir aux personnes vallables et vertueuses plus que à quelconques autre chose, veult dire Senecque cy dessus que comme riens ne soit plus noble que vertu, riens plus belle, bon et delictable par sus toutes choses, comme droit empire doivent estre exaulcéz les vertueulx. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 102)
[7] Dit Aristote que art ou science est percepcion ou percevance qui donne certaineté et raison d'aprendre, et pour tant que la matiere sus dicte me reduit à memoire de plus longuement dire, comme il soit expedient me semble, sur le fait cy devant touchié, c'est assavoir que ne soient vallables en fais d'armes ne mes les hommes excitéz et apris en ce, sembleroit grant merveille, et non sans cause, qu'en cestui royaume qui tout autres de toute haultesse precede et passe, ne se excercitassent plus meismes en temps de paix les nobles en la duisson du hernoiz et des armes que ne font afin qu'en temps et au besoing y fussent si maistres et prests que d'autres y occuper ne fust besoings. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 134)
[8] Et ainsi que tu oys cellui roy par son sens, magnanimité, force, clemence, et liberalité descombra son pays de ses ennemis, tant que plus n'y firent leurs chevauchées, si que orent apris, lesquelles choses considerées, puis de rechief conclurre estre les dictes vertus plus vallables à prince que quelconques autre puissance, veu que cestui, en ouvrant par elles principaulment et ne se mouvant de ses palaiz et sieges royaulx, reconquesta, ressist et augmenta son royaume qui devant estoit desolé, perdu et despris par ses devanciers suivans armes et tres chevalereux. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 141)
[9] et promistrent la dite rente ou croix de cens des soixante quatre soulz par. dessus diz faire bons et vallables doresenavant, chascun an a tous jours, aus diz bailleurs et censsiers, sur touz leurs biens que il ont et auront, presens et a venir. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 184)
[10] et le dit fons de terre, coustume et crois de cens gaigierent et promistrent, chascun pour le tout, parfaire et faire bons, vallables et solvables doresenavant, chascun an a tous jours, aus diz religieus et a leurs successeurs en la dite eglise, en et sur touz leurs heritages, biens meubles et possessions quelconques, et de chascun d'eulz pour le tout, que il ont et auront, presens et a venir, ou que il soient, et les en chargierent, obligierent et asservirent quant a ce envers les diz religieus et leurs successeurs ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 204)

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