| [1] | De ceste Discrecion, de quoy elle sert ou puet servir, dist l'Ecclesiaste que c'est une vertu par laquelle se puet congnoistre ce que est bon et ce que est mauvais en discernant le bien du mal en l'election du bien pour ce que il est valable et deboutant le mal pour ce qu'il est nuisible. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 66) | | [2] | Car, comme dist Tulles en son Livre de Vieillesce, quoy que les viellars n'aient si grant force de corps comme les juenes, neantmoins ilz ont plus grant discrecion et vertu en conseil, laquelle chose est de tant plus valable à la chose publique et fait plus à louer comme la vertu de l'entendement est plus noble et plus prouffitable que n'est force de corps. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 74) | | [3] | CY COMMENCE L'EPISTRE DE LA PRISON DE VIE HUMAINE ET D'AVOIR RECONFORT DE MORT D'AMIS ET PACIENCE EN ADVERSITé Pour aucunement trouver remede et medicine à la griefve maladie et enfermeté d'amertume de cuer et tristece de pensée par quoy flus de lermes, lequel à l'ame à tel cause ne puet prouffiter ne au corps valoir, peust estre restraint et remis, qui tant a couru et encores (dont c'est pitié) ne cesse entre meismement les roynes, princesses, baronnesses, dames, damoiselles du noble sang royal de France et generalment le plus des femmes d'onneur frappées de ceste pestillence en cestui françois royaume, à cause tant de diverses mors ou prises de leurs prouchains, si comme maris, enfans, freres, oncles, cousins, affins et amis, les uns deffunts par bataille, les autres trespassez naturelment en leurs lis, comme de maintes pertes et autres diverses infortunes et aventures obliquement puis un temps survenues, aviser comment se aucune chose proposer et ramener à memoire pourroit servir et estre valable à aucun reconfort, dont duquel nombre des adoulées à ceste cause, redoubtée princesse, ma dame Marie de Berry, duchesse de Bourbon et d'Auvergne, tu n'as pas (dont il me poise) esté ne n'es exempte ne exceptée, et pourtant, comme les merites de ta large charité, à moy estendue en cestui temps d'affliction presente où amis sont faillis, aient esté à mon petit estat vesval aidier à gouverner singulier secours (Dieu par sa grace retribueur t'en soit! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 17) | | [4] | ), comme de ce et d'autres tes bienfais recongnoissant et non ingrate, desireuse d'en aucune chose comme obligiée te povoir servir, à toy premierement des princesses de ce dit royaume, quoyque par mouvement d'autre en feusse chargée, sera adreciée ceste mienne epistre, qui semblablement et par consequant puist estre valable à toutes les autres encheues es susdittes doleurs. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 17) | | [5] | Et pour ce que on dit, et il est vray, que pacience n'aime qui veult et ne se prent pas en la bourse, dit Ysidore que c'est un tresor qui moult doit estre par grant diligence acquis, comme il soit tres valable meismement au corps et plus à l'ame. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 32) | | [6] | Si soit aux deceüz valable, Que Fortune a flati à cas! (CHR. PIZ., J. d'Arc, 1429, 29) | | [7] | et puis ensuivant de degré en degré chanterons semblablement nostre doctrine en tous les estaz des femmes afin que la discipline de nostre escole puisse estre a tous valable. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 9) | | [8] | Et est ainsi de bonne renommee en une personne comme se il estoit possible que du corps d'une creature ysist si grant odeur qu'elle s'espandist par tout le monde, si que toutes gens la flairassent : tout ainsi par l'odeur de la renommee qui par tout court d'une valable personne, toutes gens peuent avoir le goust et le flair de bon exemple. couru et encores (dont c'est pitié) ne cesse entre meismement les roynes, princesses, baronnesses, dames, damoiselles du noble sang royal de France et generalment le plus des femmes d'onneur frappées de ceste pestillence en cestui françois royaume, à cause tant de diverses mors ou prises de leurs prouchains, si comme maris, enfans, freres, oncles, cousins, affins et amis, les uns deffunts par bataille, les autres trespassez naturelment en leurs lis, comme de maintes pertes et autres diverses infortunes et aventures obliquement puis un temps survenues, aviser comment se aucune chose proposer et ramener à memoire pourroit servir et estre valable à aucun reconfort, dont duquel nombre des adoulées à ceste cause, redoubtée princesse, ma dame Marie de Berry, duchesse de Bourbon et d'Auvergne, tu n'as pas (dont il me poise) esté ne n'es exempte ne exceptée, et pourtant, comme les merites de ta large charité, à moy estendue en cestui temps d'affliction presente où amis sont faillis, aient esté à mon petit estat vesval aidier à gouverner singulier secours (Dieu par sa grace retribueur t'en soit! (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 42) | | [9] | Si ne doit pas estre exillié Son conseil, qui est moult louable Et en mains cas propre et valable. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 263) | | [10] | Adont parlant en telle maniere dist ainsi : «Chiere amie, amarresse du coultivement de mon bien, comme il soit de neccessité en nature que tout cuer amant desserve estre amez, drois est que ton bon desir te soit valable, et comme il Fust affectueux de m'acointance, les bons vouloirs de lui soient ottroiez. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 16) |
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Attestation de 