C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vaines dans 7FMR 
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[1] Si s'esvertua tellement et esmeut toutes ses vaines, ses nerfz et ses arteriques, spondilles et musculles, que par son esbranler et debatre elle esveilla Entendement, qui coste moy soumeilloit, et le bouta si vertueusement que en sursault il se leva, ses yeulx a paine demy ouvers, et la parolle tremblant et bauboyant, et se print a guermenter disant ainsi: Entendement. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 22)
[2] Et combien que lez ydolatres attribuassent divinité a choses vaines, toutesvoiezn'a il pas voulu que mesprix ou force fut faicte sans paine en lieu dedié par eulx au tiltre de deité, pour ce que lez mescreans ne devoient savaument villener ne mescraindre ce que par erreur ilz adourent comme Dieu tout puissant. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 61)
[3] Ceulx mettent en leurs cueurs attentes vaines et esperances faintes et adulterines, en retenant mon umbre, et laissent ma lumiere. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 101)
[4] S'on leur donne, sanz ordonnance, Quelque argent dessus mandement Sus tresoriers, l'amandement En est tel que mains de tieulx truis, Qui grant part de leurs biens destruis Y ont, par les promesses vaines Des tresoriers, qu'on suit a peines. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 29)
[5] Car chevalereuses manieres Ot et condicions humaines Plus que femenines, ne vaines. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 182)
[6] Afin de traictier aucunement et touchier de toutes choses les plus convenables à prince, à ce que notre euvre soit complecte, avec ce que dit avons dessus en blasment vices et louant vertus, est bon encores me semble touchier en conclusion de notre euvre de certaine chose qui trop puet empirer valeur de grant seigneur et de toute notable personne qui y seroit envelopéz, c'est assavoir delices de corps et toutes choses de volupté, comme les occupacions en telz besongnes soient vaines, non licites et deshonnorables, et qui ameurissentet derompent toutes bonnes euvres en personne qui s'y amuse, est grant meschief quant tel vice est fichiéz en homme à qui affiere grant gouvernement, si que aux princes fait, car comme soing et sollicitude leur appartiengne avoir ou fait de la chose publique qu'en leur main soit bien maintenue, n'est pas pou de charge à bien vacquier aux cures qui y conviennent. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 173)
[7] ne nulz de choses vaines, de folies ou de dissolucions ne souffrera que devant elle soyent portéz, pour ce que la doctrine et enseignement que l'enfant retient en sa premiere jonnesce il en a communement recort toute sa vie. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 61)
[8] A ce propos en une page De transquillité de courage Redit Seneque et nous raconte D'un philosophe qui pou compte De vaines richeces tenoit, Toutesfois un pou s'y tenoit. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 206)
[9] Je hé les hommes folz et nices, Les oeuvres vaines et les vices,Toutes sentences inutiles, Et aime les choses subtiles. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 229)
[10] servie estoit de gentilz hommes de par le roy à ce commis, sages, loiaulz, bons ethonnestes, et, durant son mengier, par ancienne coustume des roys bien ordennée, pour obvier à vagues et vaines paroles et pensées, avoit un preud'omme en estant au bout de la table, qui, sanz cesser, disoit gestes de meurs vertueux d'aucuns bons trespassez. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 56)

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