C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vacquier dans 7FMR 
6 attestations 
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[1] quel tres grant ordonnance en toutes choses, quel pontificaleté, quel sens, quel gouvernement, quel representacion de prince, quel faconde, quelle eloquence et quelle redoubtée et reverent personne estoit cellui à veoir, qui heure ou temps ne passoit sans l'occupacion d'aucune bonne euvre, c'est assavoir ou vacquier en ce qui touchoit le bien de la chose publique, sur toute riens il avoit à cuer, ou au fait de l'eglise, ou à expedier estrangiers, ou fait de ses guerres, ou à quelque autre convenable occupacion. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 70)
[2] Trop lui ennuyast estre poursuivis longuement d'une chose quelle qu'elle fust aussi ne peust il vacquier en tant de cures comme il avoit se tost ne fust expedient. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 71)
[3] Certes, trop ne pourroit estre remuneréz ne de bien fait ouquel n'ait flaterie ne adulacion de pure flaterie que c'est afin que nul ne cuidast que bien et diligement obeir et songneusement servir, estre esveillé et prest pour vacquier à son service et à son maistre ou maistresse faire et dire tous plaisirs bon, raisonnables, et sans pechié, garder sa paix sans murmure et sans en riens qui soit licite desobeir ne mesfaire. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 86)
[4] Et qu'il soit vray ceste liberalité et largesse estreplus convenable à prince que autre est chose clere, car pourquoy furent establis les princes sur terre ne mais pour aidier et secourir par auctorité de puissance, de corps, de parolle, de peine, de reconfort et tout aide non pas seullement les subgiéz, mais semblablement tous crestiens, estranges et privéz, qui besoing en avoient et requerir les vendroient, si comme l'eglise se elle estoit d'aucun tirant oppressée ou foullée, dames, vesves, orphelins, autres princes crestiens guerroyéz à tort, et generalement tout homme de leur pouoir ayant juste cause et qui les en requeist, ainsi que jadis le faisoient les rommains, qui à nul ne failloient aidier doivent de leur parolle en justice soustenant, diligemment vacquier à toutes choses bonnes et prouffitables à la chose publique, pardonner voulentiers à ceulx qui se repentent et pardon requirement, octroyer graces et telz choses qui proprement affierent à prince, lesquelles, quant voulentiers et acoustumeement sont faictes, est droit liberalité. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 148)
[5] Afin de traictier aucunement et touchier de toutes choses les plus convenables à prince, à ce que notre euvre soit complecte, avec ce que dit avons dessus en blasment vices et louant vertus, est bon encores me semble touchier en conclusion de notre euvre de certaine chose qui trop puet empirer valeur de grant seigneur et de toute notable personne qui y seroit envelopéz, c'est assavoir delices de corps et toutes choses de volupté, comme les occupacions en telz besongnes soient vaines, non licites et deshonnorables, et qui ameurissentet derompent toutes bonnes euvres en personne qui s'y amuse, est grant meschief quant tel vice est fichiéz en homme à qui affiere grant gouvernement, si que aux princes fait, car comme soing et sollicitude leur appartiengne avoir ou fait de la chose publique qu'en leur main soit bien maintenue, n'est pas pou de charge à bien vacquier aux cures qui y conviennent. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 173)
[6] À ce s'accorde Salustes disant Courage habandonné à sensualité n'a pouvoir de vacquier à bien. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 174)

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