C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de useroit dans 7FMR 
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[1] Ceste garist de tous malages, Meismes les affollez fait sages, Qui ont liez et piez et poins, Elle les garist de tous poins, Qui bien a droit en scet user, Sans de ses vertus abuser, Et de toute autre maladie, Je ne sçay que plus vous en die, Mais il n'est mesel si pourris, Qui par elle ne fust garis, Qui ses proprietez sçaroit Bien et a point en useroit, Ne goute poignant tant perverse, Ne autre enfermeté diverse Que par elle ne fust delivre; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 17)
[2] ITEM, fussent bien à certes deffendues ces folles parolles parcialles qui ont couru et encores ne cessent dont mal pourroit venir, et pugnir ceulx qui plusen useroit pour chastier les autres. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 137)
[3] Et que le sage roy Charles fust homme de tres grant devocion, appert par l'affermée entencion, que il avoit deliberée en soy, ce sçavoyent assez de ses privez preudes hommes, que, se tant povoit vivre que son filz le dauphin fust en aage de porter couronne, il lui delairoit le reaume et le feroit couronner, et lui seroit prestre, et le demourant de sa vie useroit ou service de Dieu ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 98)
[4] mais luy sembloit encores qu'il useroit de dissimulation, comme il avoit accoustumé, pour les contanter, et qu'il y mectroit si evidentes raison en avant qu'ilz auroient encores pacience, sans le contraindre à se declairer. (COMM., II, 1489-1491, 37)
[5] Et qui a droit en useroit Plus justement en viveroit. (MACH., D. Aler., a.1349, 239)
[6] Nompourquant qui les ameroit Legierement en useroit. (MACH., D. Aler., a.1349, 239)
[7] Se sus sa vieillesse Douleur ou tristesse Si le gouvernoit, Tost perdu seroit, Ne scay qu'il feroit, Tantost seroit mort, Plus ne chanteroit, Son temps useroit En grant desconfort. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 173)
[8] Mais il est tenu a non faire ou casque il verroit que l'autre en useroit en mal. (ORESME, E.A.C., c.1370, 457)
[9] Il usoit de tout comme l'enfant qui seroit en paÿs estrange useroit du jouel que son pere luy envoyroit. (GERS., P. Paul, a.1394, 514)
[10] Pour tant pluseurs sauvent leur vie Et se gardent de pestillencePar long usage ou coustumance De la prendre et boire o du vin, Qui soit subtil, plaisant et fin, Et en nul temps ne fut véu Ou, quoy que ce soit, moult peu scéu Que nul volentiers périroit Qui de ce souvent useroit, Et qui ne fust, selon le Livre, Par la grâce de Dieu délivre De tout le mal de pestillence, Et, se nulli de fait s'avance à recevoir quelque partie D'icelle bole d'Arménie, En fièvre pestillenciele Ou contre la boce actuele, Il la doit prendre et recevoir Très fort pouldrée, à dire voir, O vin aigre et simple ptisaine, Qui en tel cas est bonne et saine, Ou sur vin blanc et eaue rose Mixtionnez sans autre chose, Pour sa vertu mieulx apporter Vers le cuer pour le conforter. (LA HAYE, P. peste, 1426, 130)

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