C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tyrant dans 7FMR 
40 attestations 
 Page /5 

[1] Policratus tyrant si refia tant qu'il getta son anel en la mer, croiant le recouvrer par eur, car riens ne lui venoit fors a son hait, maiz puis fut il meschant et pendu. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 113)
[2] Celuy tyrant, qui avoit usurpé et asservi toute Judee et interdit la loy et les sacrifices, tenoit les simples en subgection par force, les variables en faveur par corruption, et aux traistres du peuple donnoit attrait et recueil, pour soy aider de leur malice contre leur païs en la destruction de leurloy. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 134)
[3] La legende recite que le saint homme fist ouvrir les portes de la cité au tyrant et mescreant Athilla, qui n'espargnoit le glaive a sexe de quelque aage, et menoit avecquez soy plus de milliers d'ommez que noz princes du jourd'uy n'assembleroient de centaynes. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 145)
[4] Maiz le tyrant se intituloit Atilla, filz de Zedebus, nourri et engrandi seigneur de la terre, crainte du monde et flael de Dieu, et quant le saint evesque ouyt le nom du flael de Dieu, ne lui sembla lieu de contrester par puissance, mais plus de soy soubmettre par humilité. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 146)
[5] Ainsi voulut plus honnourer le tiltre divin que craindre le tyrant inhumain, et en monstrant sa cité preste a la correction divine deservit il misericorde et grace d'en eschaper, ainsi que l'enfant qui se vient rendre soubz la verge du pere. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 146)
[6] Sy entra le tyrant en la cité sans y povoir nul mal fayre, et s'en passa oultre par l'autre porte, que il ne sceut demourer. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 146)
[7] quant cellui tyrant orgueilleux ot regné .VII. ans, saint Basille, qui lors estoit evesque de Capadoce, ot une telle vision : que la glorieuse Vierge, royne du ciel veoit seoir en un trosne royal à moult belle compagnie à destre et à senestre. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 77)
[8] et que les mauvais soient haïs et abhominez devant Dieu et au monde est escript de Denis le Tyrant, regnant en Cecile, tant oultrecuidiez et plein de perversité que ses subgiez mieulz voulsissent sa mort que vie. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 78)
[9]» Si fu ce tyrant tout confus des parolles de la bonne femme. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 78)
[10] et ad ce que on pourroit dire que n'ay parlé fors de leurs biens fais et teu les vices, je respons que le texte de mon livre si n'est que en louant les vertus, et parler des vices seroit hors de mon propos né, mais en tant comme doit estre presupposé le blasme des vices en louant les vertus, et se vices en eulx a, de ce ne sçay-je riens, ne enqueste n'en ay faitte, et de parler en reprenant les princes en publique, sauve la reverence de ceulx, qui ce vouldroient approuver, non obstant que tous auteurs, comme je tiens, refferendeurs de traittiez ou dittiez, à ce propos ayent fait ou facent tout à bonne fin, selon mon petit entendement, n'est mie à touz licite vouloir en la face du peuple corrigier leurs fais : poson que on les veist deffaillans pour pluseurs raisons, car, comme nature humaine soit incline à plus noter le vice d'autrui que le sien propre, seroit cause de exaulcement de leur blasme, laquel chose plus pourroit tourner à peril que à utilité, et aussi car non obstant que princes soient singuliersen autorité de personnes, se vices a en eulx trop plus sont pesez et ventilés en toutes pars que ne soit d'autres gens, et pour ce, s'en raporter à ceulz à qui en apertient la correction à part et à, leurs secrez amis, qui, pour le bien de leur ame et de renommée leur doivent en privé dire et moustrer, est selon mon advis le plus seur, et quant à moy, se presompcion m'avoit menée à les oser reprendre, me pourroit veritablement estre respondu ce qui est escript de Julius Cesar, que comme un sien homme par grant injure l'appellast «tyrant», Cesar respondi : «Se je le fusse, tu ne l'osasse dire. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 182)

40 attestations 
 Page /5 
Fermer la fenêtre