C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tiroit dans 7FMR 
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[1] Lors que ceste dame regarda cellui seigneurieux edifice et maison royal pres que de cheoir, elle, qui leans avoit esté nourrie en abondance de biens et d'onneurs, descouvry de dessoubz son mantel l'un de ses bras, couvert et paré de fleurs de lis et de daulphins en quartiers, et estaioit le costé qui plus penchoit et par pesanteur s'enclinoit et tiroit grant partie du sourplus a tendre en ruyne, et contretenoit de cellui bras le plus principal pan de mur et qui portoit le branle du seurplus, et neantmoins se desmentoit et decrevoit en pluseurs lieux et des principaulx piliers s'enclinoient aux fais des aucuns. (CHART., Q. inv., 1422, 9)
[2] A la foiz a part se tiroit Pour raffermer sa contenance, Et trestendrement souspiroit Par doloreuse souvenance. (CHART., B. Dame, 1424, 335)
[3] J'ouÿ l'amant qui sospiroit, Car qui plus est pres plus desire, Et la grant doleur qu'il tiroit Ne savoit taire et n'osoit dire; (CHART., B. Dame, 1424, 337)
[4] Scipïo toudiz Se tiroit vers luy en pou d'eure. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 224)
[5] Ceste leçon certainement, noble seigneur, semble que ledit toy ayol eust ouyé et bien retenue, car tant estoit humaine et benigne que quoy que il sceust assez et eust congnoissance que moult eust d'adversaires, et loins et pres, neantmoins, ne tiroit mie à leur destruction, tout le peust il bien faire s'il lui pleust. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 138)
[6] Et tousjours d'ainsi amis acquerir par moiens de dons, de bien faiz et de beningnes cheres ne cessoit, fussent grans, moiens, ou petits, et te dis bien que petit tiroit à vengence de ses tors faiz, mais tousdis à mater les cuera par benignité. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 140)
[7] Devant lui venue, après le salut redevable, deis la cause, qui me menoit, et le desir, qui me tiroit, de servir et plaisir faire à sa haulté, se tant digne estoie, mais que de lui fusse informée de la maniere du traittié, ouquel lui plaisoit que j'ouvrasse. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 8)
[8] et ainsi generaument, pour la noblece de son courage, qui le tiroit au bien de vertu, tous hommes preux, vaillans, sapiens et bons vouloit avoir de sa partie, tant comme il pot, et user de leurs consaulz ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 41)
[9] amassoit et tiroit environ soy tous beaulz hommes fors et bien combatans, qu'il povoit avoir, constant en deliberé propos, fier et courageux contre ses anemis, doulz, paisible et tres familier à ses amis, et, à privé entre ses serviteurs si tres humble et tant humain que plaisir estoit de lui servir. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 136)
[10] En sa jeunesce fu prince bel, gracieulx, amiable, jolis, joyeux festoiant et de honnourable amour amoureux et sanz pechié, selonque relacion tesmoigne, joieux, gentil en ses manieres, benigne en ses paroles, large en dons, avenant en ses fais, d'acueil si gracieux que tiroit à lui amer princes, princepces, chevaliers, nobles et toutes gens, qui le frequentoient et veoient. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 153)

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