C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tiree dans 7FMR 
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[1] Dont suis tiree De deux douleurs et martiree, Quant la joie qu'ay desiree Le plus, m'est du tout empiree Par doubte, voire Si fort que je ne sçay que croirre: Ou se je doubte, ou se j'espoire. (CHART., L. Dames, 1416, 272)
[2] Mais n'en oseroit approchier, Pour autant qu'il a son corps chier, S'elle n'estoit ainçois ayree, Mais quant a courroux est tiree Contre aucun ou contre une terre, Ou qu'elle vueille en quelque guerre Grever a l'une des parties, Adont Meseur de ses partiesNe se mouvra jusques destruit Il ait trestout, ne plus n'i truit Riens a destruire, n'a mal mettre, Et de ce se sçet entremettre Le desloyal (Dieu le mauldie! (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 73)
[3]Par ceste prophecie est entendue la deshonneste dessus dicte et toute personne que elle a tiree a sa cordelle, laquelle en toutes plaisances et deliz charnelz est de s'eslargir, espandre et laissier couler determinee, tout ainsi comme les eaues sont fluentes et decourans. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 34)
[4]car la chayenne du pont lui fut incontinent tiree après lui. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 50)
[5] Et ce dit jour ne fut tiree artillerie de costé ne d'autre en quelque façon ou maniere que ce fust. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 255)
[6] Avecques ce fit tant qu'a l'ayde de maistre de l'artillerie Jehan de la Grange, le capitayne des Allemans et les dictz Allemans que l'artillerie fut tiree et menee par les dites Arpes et montaignes par le col des hommes en la maniere de chevaulx en montant icelle, dont on y soustint une execrable paine, merveilleux traveil et penetrant ennuy, attendu la façon de proceder, le lieu estrange et la chaleur grande et terrible que lors il faisoit. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 278)
[7] Prince, je suis tiree presentement De bon chemin et mise en voye oblicque. (Sots mal., c.1480, 86)
[8]Je veulx servir a l'esperit, Lequel, mon Dieu, estoit perit, Si ne m'eussiés ad vous tiree. (Pass. Auv., 1477, 150)
[9] Car tout ensi que le contrepois tire La corde a lui, et la corde tiree, Quant la corde est bien a droit atiree, Retire a lui et le fait esmouvoir, Qui aultrement ne se poroit mouvoir. et montaignes par le col des hommes en la maniere de chevaulx en montant icelle, dont on y soustint une execrable paine, merveilleux traveil et penetrant ennuy, attendu la façon de proceder, le lieu estrange et la chaleur grande et terrible que lors il faisoit. (FROISS., Orl., 1368, 85)
[10] Car de la terre il disoient que ausi comme une pel qui est fort tiree equalment de toutes pars ne pourroit estre rompue, et comme celui qui avroit tres grant fain et tres grant soif equalment et avroit pres de soy equalment a amengier et a boire, semblablement il disoient que par tele indifference repose la terre ou milieu. (ORESME, C.M., c.1377, 550)

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