C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tiegne dans 7FMR 
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[1] Aussi ne verrés vous seigneur Qui teulz gens advoue ne tiegne, Qui face riens de son honneur N'emprise dont mal ne lui viegne. (CHART., D. Her., p.1415, 426)
[2] " Mais luy rescriprent que " legier N'iert mye a le prendre en tel guise, Il couvient bien qu'il y avise Aultrement, et luy mesmes viegne En la bataille, car se tiegne Seur qu'il luy donra moult a faire. (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 42)
[3]Ma dame, en santé dieu vous tiegne. (Mir. enf. ress., 1353, 31)
[4] Dieu vous tiegne tous en liesse. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 101)
[5] et encores li enjoint Amours qu'il tiegne le voie et le chemin de Raison et tire tous jours sus frain, c'est a dire que il s'avise. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 173)
[6] Le secont degré est que chascun pregne et tiegne a son pooir loyaument le point de verité qui li apparra et se monsterra a lui. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 49)
[7] Si soit donques pere et mari a ses sougiéz et, se plus tendre et douce affeccion il puet savoir, si la tiegne et use et s'estudie plus a soy faire amer que craindre et doubter. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 55)
[8] Et non obstant ces choses dittes si est ce chose expedient et neccessaire que le roy ait habondance de richesces, mais que ses richesces il repute et tiegne estre au peuple dont il est chief. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 62)
[9] Et bien proprement Deutronome doit estre escript en un volume pour ce que le prince doit si bien et sagement et souvent recorder le sens de la loy que ja pour ce ne soit que il ne lise souvent la lettre et l'ait touz temps devant les iex et se tiegne si a la lettre que il ne se discorde point de la purté de l'entendement, car la lettre occist et l'esperit vivifie. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 62)
[10] Et chascun garde et tiegne si noblement sa privee dignité que l'en ne face point de injure a la puissance commune. recorder le sens de la loy que ja pour ce ne soit que il ne lise souvent la lettre et l'ait touz temps devant les iex et se tiegne si a la lettre que il ne se discorde point de la purté de l'entendement, car la lettre occist et l'esperit vivifie. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 70)

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