C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tes dans 7FMR 
851 attestations 
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[1] Haa, mere, jadiz habondant et plantureuse de prosperité et ores angoisseuse et triste du declin de ta lignee, je reçoy bien en gré ta correction et cognois que tes plaintes ne sont point desraisonnables ne sans cause, maiz trop m'est amere desplaisance que j'aye de ce meschief la perte et le reproche ensemble et que m'en doiez en riens tenir suspect quant d'autruy coulpe je porte la tresaspre penitance. (CHART., Q. inv., 1422, 20)
[2] Tu te plains de moy et cries a Dieu venjance des maulx que tu mesmes t'as pourchacé, mais tu ne te juges pas de ta mesmes coulpe, ainçois faiz la clamour et le bruit des presentes pertes et afflictions sans ramentevoir tes faultes passees qui en sont la cause. (CHART., Q. inv., 1422, 25)
[3] Recognois au moins que tu, ta femme et tes enfans, mengiez vostre pain en sceurté chascun jour, chascun sur son lieu et soubz la seigneurie, comblé de tous biens, sans perte et sans dangier; (CHART., Q. inv., 1422, 26)
[4] Si te dy que tes rumeurs et particulieresaffections, tes mençongieres paroles et ta legiere creance, ont mis sur toy ceste tresamere division. (CHART., Q. inv., 1422, 26)
[5] Si te dy que tes rumeurs et particulieresaffections, tes mençongieres paroles et ta legiere creance, ont mis sur toy ceste tresamere division. (CHART., Q. inv., 1422, 26)
[6] Confesse maintenant ce que tu ne peus denyer et batta coulpe de tes mauvais pechiez et ramentoy a toy mesmes que tu crias " Noël " de grant feste et joieuse leesce du douloureux fait pour lequel tu dis maintenant " Helas " cent fois le jour, et requier Dieu qu'il te pardonne ton aveuglement et ta folie, non pas qu'il pugnisse les autres, qui pour icelle erreur seuffrent avecques toy et dont tant de preudommes ont esté tant horriblement es champs enfouyz et es villes mors par aucuns des tiens a pluseurs et diverses fois et sans misericorde, tant que l'esclande en est es autres royaumes a la perpetuelle honte et diffame du peuple françois, qui es temps passez estoit renommé de toute benignité. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[7] Et qui est cause de telz commencemens ne doit pas estre descoulpez, desquelles doncques, se tu me blasmes que en si dure adversité je ne puis pacience garder et en tes haultes prosperitez tu n'as peu retenir atrempance ne moderacion, ton inconstance doit estre dicte mendre que la mienne et ton excusation mains recevable de tant comme ton sens et ton autorité est greigneure. (CHART., Q. inv., 1422, 38)
[8] A peu de parolles, je ose affermer que tes faiz, que chascun congnoist, me donnent plus cause de defiance vers toy que au prince ne donnent de confiance, et, se monstrer le fault, je produiroye exemples en lieu de raisons et nommeroye les lieux et les villes ou pluseurs des tiens ont habité tant come les vivres et les rappines des biens qu'ilz n'avoient pas acquiz les ont peu soustenir, mais ilz ont failly aux places quant la proye leur a failly, et prins des amis ce qu'ilz n'eussent ozé sur les ennemis chalengier pour laissier les lieux aux ennemis qu'ilz s'estoient chargez de garder aux amis. (CHART., Q. inv., 1422, 39)
[9] Tu leur es umbre a faire leurs iniquitez et ilz te font umbre a multiplier tes vices et croistre ta compaignie de larrons pour avoir plus de souldees et acquerir greigneur renommee, dont tu destruis le peuple et ton honneur, et si te rendent tes pechiez et l'orreur des cruaultez de ta compaignie indigne d'avoir la grace de bien faire, deffiez et descouragez d'avoir victoire sur tes ennemis, et en la fin te mectront a confusion, se par meilleur adviz n'y donnes aucun prochain remede. (CHART., Q. inv., 1422, 40)
[10] Tu leur es umbre a faire leurs iniquitez et ilz te font umbre a multiplier tes vices et croistre ta compaignie de larrons pour avoir plus de souldees et acquerir greigneur renommee, dont tu destruis le peuple et ton honneur, et si te rendent tes pechiez et l'orreur des cruaultez de ta compaignie indigne d'avoir la grace de bien faire, deffiez et descouragez d'avoir victoire sur tes ennemis, et en la fin te mectront a confusion, se par meilleur adviz n'y donnes aucun prochain remede. (CHART., Q. inv., 1422, 40)

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